Quel avenir pour la Chine dans le monde ?

Résumé du document

Depuis les réformes économiques la Chine met en place à la fin des années 1970, celle-ci devient de plus en plus un facteur incontournable sur la scène internationale. Il s'agit ici d'étudier quel sera l'avenir de la République Populaire de la Chine dans le monde.
Traditionnellement, on met en place l'appellation « superpuissance » suivant le contexte social, économique, militaire et culturel de trois puissances des années 1920 et de la deuxième guerre mondiale, les Etats-Unis, l'URSS et la Grande-Bretagne. Suivant les portraits de ses états, une superpuissance est donc un Etat qui occupe les places premières mondialement dans tous les secteurs et dont le rayonnement économique, politique, culturel et militaire est prééminent mondialement.

Extraits

[...] Cet aspect de la guerre économique est d'abord mis en relief par le rôle que joue la Chine durant la crise économique européenne, d'abord en Grèce et en Espagne et maintenant à Chypre. Dans ce cas, tout en sachant que l'Europe est en pleine crise, la Chine se montre d'abord comme sauveur de la dette Européenne en proposant d'acheter les titres dans les pays frappés le plus par la crise, cependant l'intervention Chinoise connait deux aspects totalement contradictoires, le premier explicite qui consiste à rapporter une aide sincère et efficace a l'Union Européenne tandis que le deuxième implicite, but essentiel de la Chine est d'utiliser la possibilité de l'ingérence pour affaiblir directement l'UE. [...]

[...] Visée politique et diplomatique indépendante : Dans un premier temps, la Chine doit pouvoir arriver au même niveau de poids mondial dans son secteur politique et diplomatique que dans son secteur économique. Dans ce sens, la Chine, membre permanent du conseil de sécurité de l'ONU, doit se démarquer en tant qu'acteur diplomatique majeur sur l'échelle planétaire et non seulement en tant qu'acteur régional. Tout d'abord, la Chine commence à construire sa place mondiale dans le domaine politique en mettant en place une visée diplomatique différente et même opposée à celle des puissances occidentales. [...]

[...] Premièrement, grâce a l'affaiblissement de l'euro et du dollar et l'endettement des Etats occidentaux, la Chine aura le dessus sur la plan technologique : alors qu'aux Etats-Unis et en Europe les dépenses sur les nouvelles recherches et sur les universités ne pourront rester les mêmes faces a à la crise, la Chine dont l'économie continue à accroitre peut dépenser constamment sur les années qui viennent pour développer son industrie spatiale, le domaine de recherche et de développement et surtout les dépenses en matière universitaire où on peut imaginer des universités Chinoises qui viennent remplace Harvard ou MIT en matière de nouvelles découvertes et d'innovation. Deuxièmement, la guerre économique peut donner le dessus aux Chinois sur le plan militaire. [...]

[...] La Chine militaire est déjà une puissance à l'échelle mondiale à tel point qu'elle crée des incertitudes a l'indiscutable première puissance militaire du monde, les États-Unis. Ensuite, la Chine répond aussi aux critères qui peuvent faire d'elles une superpuissance sur le plan économique. Effectivement depuis la reformes économique des années 1970 et la nouvelle constituent de 1982 la Chine met en place des reformes majeurs de l'économie sur plus de 20 ans qui lui permettent d'accéder a l'économie du marché. [...]

[...] Effectivement, la Chine et depuis plusieurs décennies entreprend des relations diplomatiques très tendues avec ses voisins et surtout avec son rival régional le Japon. En effet, les relations entre les deux puissances asiatiques n'ont quasiment jamais connu des périodes continues de paix relative. A titre d'exemple, chaque année, on assiste a un renouvellement des tensions et a détériorations des relations qui sino- Japonaise en réaction a la visite que fait le premier ministre japonais au sanctuaire de Yansuki. M. Koizumi rejette systématiquement les critiques de Pékin et de Séoul à propos de ses pèlerinages au Yasukuni, en faisant valoir son refus de se laisser dicter sa conduite par des pays étrangers. [...]