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Accueillir la Coupe du Monde et les Jeux Olympiques est une formidable opportunité pour un pays, ce qui explique pourquoi la concurrence est si rude lorsqu'il s'agit de candidater. Le Brésil accueillera en 2014 la Coupe du Monde, et les Jeux Olympiques deux ans après. Ceci implique la révision d'un grand nombre d'infrastructures, d'autoroutes, de système de transports en commun, ce qui devrait en toute logique avoir un impact durable dans l'ensemble du pays, et particulièrement dans la « cidade maravilhosa » (ville merveilleuse) de Rio. En revanche, beaucoup ne sont pas pour l'accueil de ces jeux, et plusieurs associations se sont même créées afin de protester contre l'organisation de la Coupe et des JO. A comparer les avantages et les inconvénients engendrés par la préparation des jeux, quelle idée peut-on se faire de l'organisation des futurs événements sportifs au Brésil ?
[...] Accueillir les jeux et la coupe : une grande chance d'attirer les investissements et de créer de l'emploi Tout comme les Jeux olympiques de Pékin en 2008 ont symbolisé l'arrivée de la Chine en tant que puissance mondiale, les Jeux Olympiques de Rio (le premier en Amérique du Sud) devraient sensibiliser l'opinion mondiale sur la croissance du Brésil. C'est pourquoi ces deux événements représentent une occasion sans précédent pour les industries et les commerces brésiliens, qui prévoient un succès à la fois sur le plan national et international. [...]
[...] Quels avantages et inconvénients sociaux et économiques peuvent apporter ces deux événements ? Accueillir la Coupe du Monde et les Jeux Olympiques est une formidable opportunité pour un pays, ce qui explique pourquoi la concurrence est si rude lorsqu'il s'agit de candidater. Le Brésil accueillera en 2014 la Coupe du Monde, et les Jeux Olympiques deux ans après. Ceci implique la révision d'un grand nombre d'infrastructures, d'autoroutes, de système de transports en commun, ce qui devrait en toute logique avoir un impact durable dans l'ensemble du pays, et particulièrement dans la « cidade maravilhosa » (ville merveilleuse) de Rio. [...]
[...] Selon eux, le Brésil est encore un pays en voie de développent, qui a avant tout besoin de traiter les problèmes de pauvreté, de santé et d'éducation. Investir des sommes d'argent aussi importantes dans le sport ne semble pas valoir la peine si les infrastructures restent inutilisées dans le futur. Est-il réellement utile d'investir dans un stade au milieu de l'Amazonie ? Le Brésil, qui occupe la 80ème place au niveau de l'IDH, compte encore 30 millions de personnes pauvres millions d'analphabètes million de toxicomane meurtres par an, et morts par an sur les routes. [...]
[...] Ces dépenses vont-elles réellement améliorer la qualité de vie des brésiliens ? En réalité, il semblerait que l'argent sera avant tout investi pour veiller au confort des touristes et au bien être des hautes classes brésiliennes. Auberges de jeunesse, aéroports et stades de foot, ne sont quasiment jamais utilisé par la plupart des brésiliens. Le train à grande vitesse qui serait construit entre Sao Paulo et Rio ne serait également utilisé que par les hommes d'affaires et les touristes (le coût du ticket serait bien plus cher que celui du bus). [...]
[...] En effet, les experts estiment qu'il serait plus sage pour une ville à la recherche d'une relance économique, de ne pas accueillir les Jeux Olympiques. Les Jeux Olympiques de Montréal en 1976 ont laissé à la ville 2,7 milliards de dollars de dette, qui n'ont pu être payées intégralement qu'en 2005. De même, bien que les Jeux de Barcelone en 1992 aient été rentables, ils ont laissé la ville avec une dette publique de 6,1 milliards de dollars. Une étude a révélé que les Jeux et la Coupe engendraient un changement peu significatif sur la vente au détail, sur l'occupation des hôtels et sur la fréquentation des aéroports. [...]
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