De nos jours, dans la presse, à la télévision, partout autour de nous nous entendons les actions, les prévisions des différentes banques centrales : la Banque Centrale Européenne, la Federal Reserve Bank aux Etats-Unis, la Banque centrale britannique, etc. Leur action dans le monde contemporain est la condition sine qua none pour que les marchés, les institutions et les Etats puissent gérer la vie courante de tous les agents économiques.
Néanmoins, l'agent économique moyen, qu'il soit américain, japonais ou encore européen, entend dire qu'une nouvelle injection de monnaie vient d'être distribuée dans les marchés financiers ou bien encore que le principal taux directeur de la BCE vient d'être relevé d'un quart de point, mais pourtant la compréhension de ces actions n'est pas compréhensible par tous. La crise des subprimes, sur laquelle nous reviendront plus en détail, a eu de nombreuses incidences sur le comportement des banques américaines, et plus largement sur l'ensemble des banques mondiales. Les actions des différentes banques centrales, dans le souci d'apporter des liquidités aux banques et marchés ont du « déverser des liquidités » comme nous l'avons dans la presse de l'année 2007. Et depuis le début de l'année 2008, la FED n'a cessé de faire chuter son taux directeur. Il est pour nous, important de tenter d'expliquer la raison pour laquelle ces politiques monétaires ont été envisagées puis mises en œuvre, afin d'expliquer à tout agent économique la nécessité de ces actions. Puis pour qu'il comprenne par la suite, les raisons pour lesquelles d'autres politiques peuvent être mises en œuvre, différemment des précédentes.
[...] Bibliographie Act, F. R. (s.d.). Act of Novembre Artus, P. (2007). Les incendiaires : Les banques centrales dépassées par la globalisation. Perrin. Croizard, I. [...]
[...] La BCE préfère alors une action précoce contre la tendance spéculative en infléchissant la politique monétaire dans un sens plus restrictif que ce à quoi les autres indicateurs auraient conduits BCE ou la prévention La BCE a fixé à le seuil d'inflation de l'Eurogroupe. Au-delà de ce dernier l'économie se trouverait dans une situation "pathologique". Cet objectif anti-inflationniste assez rigide est poursuivi à travers la fixation d'objectifs intermédiaires: ce sont les deux piliers de la BCE. Le premier étant l'évolution de la masse monétaire et le second l'analyse de la conjoncture globale, dont l'évolution des salaires et des prix. [...]
[...] Icard, A. (2007). Stabilité financière et banques centrales. Economica. Lebaron, F. (2006). Ordre monétaire ou chaos social? La BCE et la révolution néolibérale. [...]
[...] Ces opérations sont effectuées sur le marché des bons du Trésor. Il s'agit du marché le plus liquide, et celui où le volume des transactions est le plus important. Mis à part les opérations d'open market, les deux autres types d'opérations dont disposent les banques centrales pour moduler les évolutions de la masse de monnaie centrale sont les facilités permanentes ainsi que les réserves obligatoires. Les facilités permanentes, page 506 : Elles ne donnent pas lieu à des opérations de marché. [...]
[...] L'équilibre du marché de la monnaie centrale est réalisé quand la quantité de monnaie centrale offerte est égale à la quantité demandée : MCd = MCo. Evidemment, la banque centrale doit manipuler ses taux afin de voir la demande de monnaie centrale correspondre à l'offre qu'elle est prête à mettre dans le circuit, il existe trois cas envisageables : TAJJ = taux directeurs : les conditions sur le marché de l'argent au jour le jour sont normales TAJJ > taux directeurs : demande de billets plus forte que prévu, ou les rentrées fiscales sont moins fortes que prévu, la courbe de demande de monnaie centrale est plus à droite que celle dont s'est servie la BC pour déterminer l'offre. [...]
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