Conséquences socio-économique du Covid-19, Covid-19, besoins humains, confinement, masques de protection, science économique, gestion logistique des grandes surfaces, gouvernement français, conséquences de la rareté, intervention de l'état, secteur de l'emploi, consommation des ménages, allocation
Les faits ne cessent pas d'exister parce qu'on les ignore est une citation d'Aldous Huxley dont le sens se rapproche de l'objectif de ce journal de crise à savoir celui de retranscrire, analyser et interpréter les différents évènements nationaux depuis l'émergence du Covid-19 afin de prendre pleinement conscience de l'ampleur et des conséquences de la situation actuelle. Perçu comme une véritable onde de choc, le Covid-19, apparut à Wuhan un peu avant décembre 2019, sème depuis plusieurs mois un vent de panique persistant sur les cinq continents. Le caractère inédit de cette crise à la fois économique, sanitaire, et humaine rend son évolution imprévisible et ses conséquences à venir redoutées.
[...] Lorsqu'une telle situation se produit, l'ajustement naturel du marché se réalise par le prix, comme l'illustre le schéma ci-contre, où ce dernier évolue de P vers P » c'est-à-dire vers le prix d'équilibre où se rencontre l'offre et la demande : il s'agit de l'autorégulation du marché. En outre, l'augmentation du prix du gel hydroalcoolique peut également trouver une explication, à l'échelle individuelle, dans la recherche de maximisation de profit de certains individus qui applique un raisonnement par coût d'opportunité : l'émergence d'un marché noir de masques, de gel hydroalcoolique ou encore de tests fait office de témoin[11]. [...]
[...] D'autre part, la crise sanitaire a mis en évidence, de manière flagrante, la dépendance des économies occidentales - et notamment celle de la France - vis-à-vis des fournisseurs asiatiques et surtout chinois. Cette dépendance, qui résulte des délocalisations industrielles en réponse à la division internationale du travail, a porté préjudice aux États européens durement frappés par la crise. Mais elle a surtout révélé l'urgence d'une politique de relocalisation des industries nécessaires à l'indépendance économique des pays occidentaux. Enfin, d'un point de vue sociologique, la crise, dont la couverture médiatique est sans précédent, a montré avec force le pouvoir d'influence des réseaux sociaux. [...]
[...] Par ailleurs, selon une analyse de l'Insee, un mois de confinement peut représenter une baisse jusqu'à du PIB annuel. Or cette même baisse avait entraîné, lors de la crise de 2009, la régression de de l'emploi salarié soit l'équivalent de 500 000 emplois supprimés[16]. Ce raisonnement analogique met en exergue la certitude selon laquelle, plus la durée du confinement s'étend, plus les conséquences dans le secteur de l'emploi s'amplifieront et plus les coûts qui en résulteront seront irréversibles La consommation des ménages Par ailleurs, quand bien même certaines entreprises entameront, post- confinement, une reprise relativement inchangée de leurs activités économiques, elles devront faire face à un recul de la demande dans la mesure où la reprise de la consommation des ménages sera, pour certains, plus progressive et prudente. [...]
[...] Cet exemple presque anecdotique souligne le pouvoir des croyances collectives et ses conséquences directes sur le marché des produits concernés. Ainsi, à l'échelle individuelle, la prise de décision n'est pas rationnelle, elle est biaisée par l'afflux d'informations, par le comportement des masses répondant au célèbre effet bandwagon où l'individu devient un véritable « mouton de Panurge ». En effet, le comportement de certains individus ne répond pas à une optimalisation rationnelle des différentes alternatives qui s'offrent à lui, mais bien à un instinct de survie nourri d'une peur viscérale à l'égard d'autrui, de la rareté des ressources et du temps. [...]
[...] En effet, le chômage partiel ne garantit en rien la pérennité des contrats de travail, une fois la reprise d'activité amorcée, et ce, d'autant plus que le secteur de l'emploi a déjà entamé, durant le confinement, son « inexorable descente aux enfers »[14]. En outre, une étude comparative avec l'Allemagne, dont l'indemnité de chômage partiel s'élève à ( avec des enfants à charge) du salaire net contre (resp en France)[15] met en exergue les conséquences de la prise en charge actuelle par l'État français. [...]
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