L'analyse de la conjoncture du début de l'année 2007 nous permettra d'anticiper l'évolution de la croissance, des prix et des taux d'intérêts. Quelles sont donc les perspectives de croissance ? Comment analyser l'environnement national et international ?
La forte croissance de l'année 2006 qui était repartie de façon uniforme devrait ralentir en 2007. Le Produit Mondial Brut, PMB, devrait se stabiliser à 3,2%. Ceci s'explique par des estimations relativement négatives pour les Etats-Unis avec une croissance prévue à 2,2% en 2007. La plupart des analystes s'accordent à dire que les pays développés seront dans leur ensemble des freins à l'augmentation de la croissance mondiale : ainsi pour l'Europe les prévisions tablent sur une croissance pour 2007 de 2% et inférieur à 2% pour le Japon.
Inversement les pays en développement devraient continuer à connaitre une croissance forte. En 2006 les pays en développement ont connu un taux de croissance de 6,5% en moyenne. Si le taux de croissance prévu pour 2007 montre un ralentissement certain, le taux se maintient à 5,9%. A l'inverse des pays développés, le groupe des pays en développement est trainé à la hausse grâce à la croissance exceptionnelle de la Chine et de l'Inde qui entraine une croissance endogène plus grande en partie par l'augmentation des rapports commerciaux, sud-sud. En particulier on assiste à une hausse soutenue de la demande pour les produits de base et les produits énergétiques entrainant une hausse de leur prix, augmentation particulièrement bénéfique pour les pays en développement. Les pays de la Communauté des Etats Indépendants, CEI, ont montré une croissance importante approchant les 7% en 2006.
[...] La conjoncture ne laisse pas présager de diminution de celui-ci pour le début 2007. Cela signifierait donc qu'en cas d'augmentation de la demande des produits, les entreprises seraient contraintes de faire appel à l'importation de biens. Pour l'heure, les entreprises sont dans l'obligation d'investir, situation qui du point de vue des ménages n'est pas négative. Le risque provient essentiellement des analyses concernant la consommation des ménages. Comme nous l'avons expliqué précédemment, il est fort probable que celle-ci augmente aux deux premiers trimestres 2007 d'environ 0,7%. [...]
[...] Il est cependant nécessaire de noter la nette décroissance du solde des carnets de commandes étrangères qui a eu lieu le mois dernier. Cette baisse s'explique en grande partie par l'évolution du taux de change et de la demande mondiale telle qu'ils sont expliqués dans la partie précédente. La politique budgétaire de l'Etat On mesure la politique budgétaire de l'État de la manière suivante : avec G correspondant aux dépenses publiques à savoir aussi bien les investissements que les consommations. [...]
[...] Au contraire, la BNP, en raison des facteurs de ralentissement qu'elle prévoit pour 2007 et des taux de marges de sociétés non financières, pronostique une décélération de l'investissement. Ce dernier augmenterait en effet de en 2007 contre en 2006. L'anticipation à la hausse des taux d'intérêt serait également une explication. Selon la BNP, la BCE continuerait son obsession de maîtrise de l'inflation en augmentant d'ici fin 2006 ses taux d'intérêt à hauteur de freinant ainsi l'investissement des entreprises début 2007. [...]
[...] Fragilité confirmée par la multiplication des accords de commerce bilatéraux et régionaux. La conjoncture nationale La consommation des ménages : Source INSEE Entre T et T la conso des ménages a progressé de ce qui est largement supérieur à la croissance du PIB. Selon l'INSEE, en novembre et décembre 2006, les dépenses de consommation des ménages en produits manufacturés ont augmenté respectivement de et de plus (CVS). Au total ces dépenses ont progressé de pour l'ensemble de l'année 2006. Ces résultats démontrent la grande vigueur de la consommation des ménages français. [...]
[...] La confiance des ménages à la fin de 2006 les a poussés à consommer davantage ce qui a pour objet de compenser la baisse des exportations. La consommation La croissance de l'année 2007 en France sera encore une fois portée par les ménages avec une contribution de la consommation de 1,188%. Il nous semble donc essentiel de s'attarder sur les raisons de cette consommation forte en France en étudiant dans un premier temps les différentes théories de la consommation : - La fonction keynésienne : il existe la consommation incompressible b entièrement indépendante du revenu et la propension à consommer a qui, elle, dépend du revenu. [...]
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