Agricultures et paysanneries du Sud, Amérique latine, sociétés latino-américaines, propriétaires terriens, inégalités
La question de la réforme agraire a été un sujet au coeur des débats politiques en Amérique latine, car cette question est au centre des rapports de pouvoir au sein des sociétés latino-américaines (ceux qui contrôlent les terres contrôlent les hommes). C'est donc une question de justice sociale et de démocratisation des sociétés latino-américaines.
La mise en oeuvre de réformes agraires va de paire avec un projet politique, sociale et économique, qui englobe la question du partage inégal des terres et des rapports de pouvoir entre propriétaires et paysans sans terre. Les racines de la question agraire renvoient au processus de colonisation des pays d'Amérique latine, par la constitution de grands domaines, aux mains des colonisateurs.
Il y a donc eu plusieurs réformes redistributives plus ou moins radicales.
[...] Mais ca n'a pas véritablement profité aux petits paysans. Persistance de terres communautaires Les communautés indigènes ont fait valoir leur droit au travers de recours juridique, puisqu'ils disposent de grandes surfaces dans les piémont Andins pour le Brésil). III- Réformes foncières libérales Sécurisation des terres On distribue des titres de propriétés individuels et on permet les transactions financières pour acquérir les terres (remembrement des grands domaines). On souhaite supprimer les obstacles au droit de propriété et on va autoriser les membres des communautés à accéder à la propriété des terres : 30% des terres sont attribués aux anciens propriétaires et 35% à de nouveaux propriétaires. [...]
[...] Réforme agraire au Mexique, à Cuba, celles des militaires péruviens en démembrant des terres du grand domaine pour les donner aux paysans. Collectivisation des terres Les parcelles sont collectivisées : les familles les reçoivent de manière inaliénable. Il y a eu des réformes agraires radicales, et d'autres qui ont eu une moins grande porté. Les réformes agraires ont éliminés le servage (liberté de mouvement aux paysans). Dans le servage, le paysans est attaché à la terre de son propriétaire mais reçois une rémunération. [...]
[...] Géographie Licence 3 - Pays du Sud Agricultures et paysanneries du Sud Préparé pour : . Préparé par : Mathias RICH 16/02/12 Université de Versailles-St Quentin en Yvelines 47 boulevard Vauban - 78280 Guyancourt T F @ http://www.uvsq.fr Géographie Licence 3 - Pays du Sud Table des matières Introduction Une inégalité foncière et sociale hérité de la colonisation Pays à forte population indigène Le latifundio La plantation II- Réformes agraires du XXème siècle Remise en cause du grand domaine Collectivisation des terres Persistance de terres communautaires III- Réformes foncières libérales Sécurisation des terres Conclusion 3 Les réformes agraires en Amérique Latine Introduction La question de la réforme agraire a été un sujet au coeur des débats politiques en Amérique latine, car cette question est au centre des rapports de pouvoir au sein des sociétés latino-américaines (ceux qui contrôlent les terres contrôlent les hommes). [...]
[...] Il y a eu une mécanisation des terres = pb de la paysannerie sans terre qui s'est aggravé. 1/3 Les colons ont donc reproduit un modèle agraire qu'ils connaissaient dans leur pays d'origine. La plantation On les trouves dans des zones relativement peuplé, parmi les premières zones a avoir été colonisées : Caraïbes, côtes Brésiliennes (Nordeste), côte Caraïbe Sud-Américain. Ce système repose sur l'utilisation des esclaves. Ensuite, la main d'oeuvre a été remplacé par des migrants européens sous contrat, et les exploitations sont passés sont le contrôle de grandes multinationales (ex : United Food Compagnie). [...]
[...] Le problème est lié à l'attribution de titre de propriété privée à des individus faisant parti d'une communauté. Le marché a été une nouvelle source de conflits, non plus seulement entre grands propriétaires et indigènes, mais entre communautés à cause des orientations libérales qui ont été prises : installations de nouveaux investisseurs étrangers disposant de capitaux jugé plus apte à développé des activité agricoles plus rentables. Conclusion La question des cultures agraires est une question politique, économique et sociale. Les évolutions de ces dernières années ont surtout profité aux firmes agro-alimentaires. [...]
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