La libéralisation économique et commerciale des pays du contient africain intervient au début des années 1990, dans un contexte économique et politique en pleine mutation : fin de la guerre Froide et réduction de l'Aide Publique au Développement. La libéralisation des économies se traduit par la mise en place de Politiques d'Ajustement Structurel (PAS) sous l'égide du Fonds Monétaire International (FMI). Ces PAS sont donc mises en oeuvre afin de rétablir l'ordre dans les économies des pays africains qui doivent faire face à une croissance de leur dette extérieure sans précédent. Malheureusement, presque deux décennies plus tard le problème de la dette ne semble toujours pas résolu et l'Afrique ne pèse pas plus que 2% dans les échanges commerciaux internationaux (...)
[...] La dette qui quelques années auparavant était de 6 milliards de dollars dépasse désormais la barre symbolique des 100 milliards de dollars. C'est donc sous la contrainte que les pays africains ont dû se soumettre aux exigences du FMI d'autant plus que la dette augmente encore avec la dévaluation du Franc CFA en 1994. Le premier à accepter de mettre en place une politique d'ajustement structurel (PAS) est le Sénégal en 1979. Mais ces PAS ne sont-elles pas qu'un modèle plaqué ? [...]
[...] Enfin, de nombreux Etats sont devenus des Etats vivant de leur rente agricole, pétrolière ou minière. Ces Etats, avec le processus de libéralisation, sont devenus extrêmement dépendants du cours des matières premières, un cours qui est en partie contrôlé par les pays riches (l'Union Européenne et les Etats-Unis ayant les deux agricultures les plus protégées au monde). Cette situation de dépendance met à mal les Etats exportateurs dont les rentrées de devises sont fluctuantes (le budget du Gabon a été divisé par deux en 1985 suite au contre-choc pétrolier, après avoir été multiplié par trois en 1971 et 1971 à la suite, cette fois-ci, des chocs pétroliers). [...]
[...] Le début des années 1990 est marqué principalement par la chute du mur de Berlin et de l'URSS. Cette fin de l'empire soviétique marque la fin de la guerre Froide qui avait fini par entraîner le continent africain. Malheureusement pour celui-ci, la fin de la guerre Froide sonne aussi le glas d'une époque faste en matière d'aide financière et en Aide Publique au Développement. En effet, jusqu'à présent, les deux blocs s'étaient montrés plutôt prodigues, cela afin de protéger et soutenir leur intérêts en Afrique. [...]
[...] On constate donc que cette libéralisation économique n'a pas tenu compte des réalités du continent africain. Certains pays, à l'époque exportateurs nets de céréales, sont aujourd'hui obligés d'en importer, et d'autres ne doivent leur salut qu'au non-respect de certaines clauses des PAS et au maintien, par exemple, des caisses de stabilité. Nous constatons donc que les bénéfices de cette libéralisation sont inégalement répartis que malgré la libéralisation les flux d'IDE vers l'Afrique sont minimes et ne permettent pas le développement d'une réelle activité financière Les bénéfices (si bénéfices il y sont apparemment mal répartis. [...]
[...] La libéralisation économique et commerciale des années 1990 a-t-elle été bénéfique à l'Afrique ? La libéralisation économique et commerciale des pays du contient africain intervient au début des années 1990, dans un contexte économique et politique en pleine mutation : fin de la guerre Froide et réduction de l'Aide Publique au Développement. La libéralisation des économies se traduit par la mise en place de Politiques d'Ajustement Structurel (PAS) sous l'égide du Fonds Monétaire International (FMI). Ces PAS sont donc mises en œuvre afin de rétablir l'ordre dans les économies des pays africains qui doivent faire face à une croissance de leur dette extérieure sans précédent. [...]
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