Etude économique réalisée à partir d'un rapport de l'O.C.D.E sur les influences du commerce asiatique, principalement de l'Inde et de la Chine, sur les pays d'Afrique. Quels sont les avantages selon le rapport de l'OCDE des investissements asiatiques en Afrique ? Quelles sont les conséquences politiques de la présence de la Chine et de l'Inde en Afrique ? Quels impacts pour l'influence de la France ou pour la démocratisation du continent noir ? etc.
[...] Cela est donc à double tranchant pour l'Afrique. En effet dans les conditions présentes, à savoir une forte demande de la Chine et de l'Inde concernant ces matières, cela va être profitable à l'Afrique ; cependant nous constatons une forte dépendance de l'Afrique envers cette demande asiatique (et en moindre mesure de la demande indienne). Par exemple l'Angola, se voit dépendante de la demande asiatique car celle- ci représente tout de même 23,2% de ces recettes d'exportation de pétrole brut, sachant que cette ressource représente à elle seule 91,4% des exportations totales du pays. [...]
[...] Et enfin les investissements directs étrangers asiatiques en Afrique permettent une ouverture du marché intérieur asiatique aux entreprises africaines qui peuvent investirent plus facilement car les caractéristiques de l'économie en Asie sont à peu prêt similaires que celles de l'Afrique. Ces opportunités d'investir en Asie soulignent bien l'importance de l'émergence que les géants d'Asie peuvent avoir sur les pays en voies de développement comme l'Afrique. En résumé les investissements des géants asiatiques peuvent donner de l'élan à l'industrialisation africaine et favoriser l'expansion de l'Afrique. Question 3 : Quelles sont les conséquences politiques de la présence de la Chine et de l'Inde en Afrique ? Quels impacts pour l'influence de la France ou pour la démocratisation du continent noir ? [...]
[...] Les pays dotés de ressources devraient considérer celle-ci comme des actifs épuisables et utiles pour développer des activités et diversifier leur économie. Les recettes générées par les matières premières peuvent servir a rembourser la dette publique intérieure, ou être utilisées pour dégager un excédent budgétaire structurel qui permettra à l'état de financer des politiques budgétaires contra cyclique. A la différence de la France, la chine ne présente pas d'exigence quant au type de gouvernement en place dans certains pays africains pour entretenir des liens commerciaux et va même jusqu'à investir dans des pays sanctionnés par la communauté internationale tels que le Soudan ou la Libye. [...]
[...] L'Inde elle représente 76% des importations de coton du Congo. L'Afrique subsaharienne a un fort intérêt pour les sociétés pétrolières Chinoises et Indiennes qui cherche à accroitre leurs investissements internationaux. En effet la CNPC (China National Petroleum Corporation) c'est attribué 4 blocs pétrolier au Nigéria et une participation majoritaire dans la raffinerie de Kaduna en échange d'investissement dans la construction d'une centrale hydro-électrique. La CNPC possède aussi la plus grande partie d'un gisement au sud du Darfour et 41% d'un gisement situé dans le bassin du Métut. [...]
[...] Ces baisses sont dues au faible prix de l'importation des asiatiques. Ces baisses augmentent le pouvoir d'achat des revenus africains. Les investissements directs étrangers ont repris en 2003 de plus de après avoir subis une chute en 2000. Ces IDE sont surtout dirigés vers les pays d'Afrique riches en ressource naturelle. Donc les IDE profitent surtout aux pays comme l'Angola, le Tchad, la Guinée équatoriale, le Nigéria et l'Afrique du sud. Mais de grand nombre de petit pays profitent d'investissements dans les télécommunications, l'électricité et le commerce de détails. [...]
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