La période suivant la Seconde Guerre mondiale a permis la mise en place d'un nouveau système international appelé « l'espace monde ». Avec la révolution des transports, des télécommunications et l'avènement d'outils importants, l'économie mondiale et les échanges mondiaux ont bondi de façon importante. C'est la « mondialisation », l'avènement entre autres de produits universels consommés à peu près partout de la même manière. C'est ainsi que le phénomène de mondialisation peut être défini comme l'échange généralisé entre les différentes parties de la planète.
Les pays africains ont intérêt à participer aux échanges internationaux. Malheureusement, presque la totalité des pays africains joue un rôle marginal dans le commerce international. Malgré les efforts de ces pays au lendemain de la décolonisation et des opportunités offertes par cette mondialisation, les pays africains n'ont pas réussi, contrairement à certains pays asiatiques, à tirer profit de ce phénomène.
[...] C'est une chose d'avoir une zone de libre échange, mais il faut les institutionnaliser. Il faudrait que les pays africains se rendent compte que divisés, ils sont faibles ; unis, ils sont forts contre la Chine, l'Inde, le Brésil, l'Union européenne et les États-Unis d'Amérique. L'Afrique doit s'unir et parler d'une seule voix L'intégration peut donner plus de crédibilité à ce continent marginalisé et conduire naturellement vers des réformes économiques qui mèneront à la mise en place d'un état de droit, d'un système judiciaire, une gouvernance solide. [...]
[...] Depuis 2005, l'Afrique attire plus d'investissements étrangers privés que d'aide officielle. Les IDE sont passés de en 2000 à en 2010. En 2011, le continent a établi un nouveau record avec 55 milliards de dollars d'IDE selon le World Investment Report. Ce chiffre contraste fortement avec les 9 milliards par an enregistrés entre 1995 et 2000. Dix pays (Nigeria, Égypte, Afrique du Sud, Maroc, Libye, Soudan, Guinée équatoriale, Algérie, Tunisie, Madagascar) concentrent des investissements étrangers. En outre, depuis le début des années 2000, les exportations de l'Afrique vers les pays émergents ont augmenté de et les importations de Sur la même période, la Chine a triplé son commerce avec ce continent. [...]
[...] Leur développement a coïncidé avec la baisse de la part de l'Afrique dans les échanges internationaux. En outre, l'Afrique est confrontée à un problème majeur qu'est la dégradation des termes de l'échange. Depuis 1970, cette dégradation a entrainé une baisse considérable du pouvoir d'achat de l'ensemble des exportations de produits de base africains. Selon des estimations de la Banque Mondiale, entre 1970 et 1997, la dégradation des termes de l'échange a coûté aux pays d'Afrique non exportateurs de pétrole l'équivalent de 119 pour cent de leur produit intérieur brut (PIB) combiné annuel en recettes perdues Sur la base d'un indice 100 en 1990, les termes de l'échange des produits agricoles africains sont ainsi passés de 185 en 1960 à 85 en 2000. [...]
[...] Des Afriques Malgré cela, tous les pays ne sont pas logés à la même enseigne. L'Afrique australe, en particulier l'Afrique du Sud, et les pays du Maghreb sont économiquement plus prospères que l'Afrique centrale et l'Afrique de l'Ouest. Une dizaine de pays considérés comme ouverts dépendent des marchés extérieurs comme la Guinée équatoriale mais la majorité est peu ouverte (la part des exportations ne contribuant que pour 20 à du PIB pour ces pays). Finalement, d'autres pays vivent plus ou moins en autarcie comme l'Érythrée pour qui le pourcentage atteint Le Nigéria et l'Afrique du Sud représentent du PIB de l'Afrique sub- saharienne. [...]
[...] Or, en Afrique sub-saharienne, le secteur agricole représente environ de la population active. Les subventions des pays industrialisés réduisent les prix mondiaux et donc le revenu des agriculteurs africains. Selon des études de la Banque Mondiale, les subventions accordées aux États-Unis réduisent, de 250 millions de dollars le revenu annuel que les agriculteurs exportateurs de coton de l'Afrique de l'Ouest. Un autre problème constaté est l'échec des institutions internationales à trouver une solution pour l'Afrique. Dans les années 80-90, la vulnérabilité des pays africains s'est fait sentir à l'échelle internationale : déficit budgétaire, endettement très élevé, inflation Ces pays ont alors dû recourir aux programmes du Fonds Monétaire international (FMI). [...]
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