Les accords et les effets de l'’intégration financière internationale

Thèmes abordés

Intégration financière internationale, doctrine mercantiliste, théorie des avantages comparatifs, libre-échange, non-discrimination, mesures protectionnistes

Résumé du document

La libéralisation du commerce mondial date de 1945. Les pays ont alors commencé à abaisser leurs barrières aux échanges par des accords multilatéraux, ce qui a favorisé la multiplication des échanges.
Jusqu'au XVIIe siècle, les grandes puissances appliquaient la doctrine mercantiliste selon laquelle il faut limiter les importations afin d'accumuler des excédents commerciaux, payés en métaux précieux. Cette doctrine les a conduits à protéger leurs industries. Puis s'est imposée la théorie des avantages comparatifs, qui a poussé au développement du libre-échange. D'après cette théorie, l'ouverture profite à tous les pays, quel que soit leur niveau de développement. Mais sa concrétisation suppose une importante capacité d'adaptation.

Extraits

[...] La crise de 2008 a entraîné le retour de quelques mesures protectionnistes, mais de manière très limitée : elles représentent une hausse de de l'Overall Trade Restriction Index de la Russie et de l'Argentine pour les EU et pour l'UE. Les mesures protectionnistes sont responsables pour 2 points de pourcentage de la baisse totale de du commerce mondial en 2009, le protectionnisme de crise est donc limité, notamment parce que les accords régionaux n'ont pas été remis en cause par la crise. La chute du commerce mondial en 2009 est due au repli de la demande et à la contraction du crédit. II. [...]

[...] Les accords et les effets de l''intégration financière internationale La libéralisation du commerce mondial date de 1945. Les pays ont alors commencé à abaisser leurs barrières aux échanges par des accords multilatéraux, ce qui a favorisé la multiplication des échanges. Jusqu'au XVIIe siècle, les grandes puissances appliquaient la doctrine mercantiliste selon laquelle il faut limiter les importations afin d'accumuler des excédents commerciaux, payés en métaux précieux. Cette doctrine les a conduits à protéger leurs industries. Puis s'est imposée la théorie des avantages comparatifs, qui a poussé au développement du libre- échange. [...]

[...] De plus, une corrélation n'est pas une causalité, et il est possible que le lien aille de la croissance vers l'ouverture (la croissance permettant au pays d'être plus performant et donc de s'insérer dans le commerce mondial). Enfin, d'autres facteurs peuvent avoir évolué sur la même période et expliquer la croissance et l'ouverture, par exemple une meilleure gouvernance. III. Les effets de l'intégration sur les inégalités Au niveau des inégalités externes, elles tendent à se réduire, le rapport entre le PIB moyen des 20 pays les plus riches et le PIB moyen des 20 pays les plus pauvres passant de 60 à 2000 à 54 en 2008, soit une amélioration bien que l'écart demeure considérable. [...]

[...] Les accords de commerce bilatéraux se sont alors multipliés dans la seconde moitié du XIXe. Mais la crise de 1929 conduit à un retour du protectionnisme, qui aggrave la crise et conduit les pays à coopérer au lendemain de la 2de GM. I. Les accords commerciaux multilatéraux En pays signent le GATT (General Agreement on Tariffs and Trade, Accord général sur les droits de douane et de commerce), qui repose sur trois principes : réciprocité des avantages accordés, non-discrimination (un avantage accordé à un pays doit être appliqué à tous = clause de la nation la plus favorisée), traitement national (les marchandises importées doivent être traitées comme les marchandises nationales). [...]

[...] L'OMC est chargée de la même mission de libéralisation des échanges, et de faire respecter les règles du commerce international. Elle a des domaines de compétences élargis par rapport au GATT. De nouvelles procédures de règlement des différends sont adoptées grâce à l'organe de règlement des différends. Toutefois les résultats de ces négociations sont assez limités du fait de nombreuses divergences notamment entre pays développés et en développement. Un nouveau cycle, portant sur le développement, a été lancé à Doha en 2001 et s'est conclu par un échec. [...]