Ce document évoque les grands modèles d'intégration, la création de l'euro, l'acte unique et le traité de Maastricht, le système monétaire européen et la monnaie unique. En voici un extrait: "La Zone de libre-échange consiste à supprimer les droits de douane entre les pays membres de l'accord. Chaque pays garde la maîtrise de sa politique tarifaire vis-à-vis des pays tiers. L'union douanière est une zone de libre échange dans laquelle la protection douanière vis-à-vis des pays tiers est fixée en commun : tarif extérieur commun."
"Le Marché commun est une union douanière dans laquelle les pays membres acceptent une libre circulation des facteurs de production et décident de mettre en œuvre des politiques communes dans des domaines non commerciaux à savoir des domaines économiques (fiscalités), dans des domaines techniques (adoption de normes sanitaires communes), dans des domaines physiques (contrôle en douane), dans un domaine monétaire. Exemple : Le marché unique européen après l'adoption en 1986 de l'acte unique européen."
[...] Dans ce traité, on décrit la nouvelle institution qui sera en charge de la monnaie : la banque centrale européenne on y décrit les phases du processus d'intégration monétaire et enfin les conditions requises pour accéder à cette monnaie unique (Les 5 critères de convergences). Au début des années 1990, le doute gagne progressivement sur l'avenir de cette monnaie unique. La réunification allemande va provoquer une expansion économique très forte. Ce qui conduit la Bundesbank à relever fortement ses taux d'intérêt pour attirer les capitaux et pour freiner les tensions inflationnistes qui ne manqueraient pas d'apparaître à cause de cette demande. Plutôt que de voir leur monnaie décrochée du mark, les autres banques centrales choisissent de s'aligner, elles relèvent leur taux d'intérêt. [...]
[...] Or dans la plupart des économies européennes les salaires présentent une forte rigidité à la baisse (il s'agit là d'une hypothèse Keynésienne qui est vérifiée). Il en résulte que l'ajustement à la baisse de la masse salariale passe par la baisse de l'emploi plutôt que par la baisse des salaires. En retour, on entend de cette hausse du chômage qu'elle finisse par exercer une pression à la baisse sur les salaires signe d'un démarrage de la désinflation. Le prix à payer pour maîtriser l'inflation c'est donc d'accepter un surcroît de chômage et de récession (cf. [...]
[...] L'Union Economique et Monétaire (UEM) Définition des grands modèles d'intégration. La Zone de libre échange consiste à supprimer les droits de douane entre les pays membres de l'accord. Chaque pays garde la maîtrise de sa politique tarifaire vis-à-vis des pays tiers. Exemple : La Communauté Economique Européenne (CEE) entre 1957 et 1968. L'union douanière est une zone de libre échange dans laquelle la protection douanière vis-à-vis des pays tiers est fixée en commun : tarif extérieur commun. Exemple : La CEE est devenue une Union douanière en 1968. [...]
[...] La désinflation compétitive). L'instrument essentiel pour mener cette politique a été une hausse des taux d'intérêt réels. En effet, la détention d'une monnaie trop souvent dévaluée devient risquée et il se forme des anticipations de dévaluation. Pour les stopper, il faut relever le niveau des taux d'intérêt pour payer une prime de risque dont le niveau sera tel qu'il redevienne indifférent à un opérateur des marchés financiers de détenir cette monnaie plutôt que du mark. Plus l'écart d'intérêt est faible, plus les doutes sur la valeur future de la monnaie sont faibles et donc plus la prime de risque peut diminuer. [...]
[...] 3.2 - Le traité de Maastricht Ce traité institue l'UE entre en vigueur en novembre 1993 et il recommande d'avancer vers la monnaie unique en 3 phases : - 1ère phase ; elle va du 1er juillet 1990 au 31 décembre 1993 : les objectifs : libération des mouvements de capitaux, achèvement du marché unique et un début de convergence économique et monétaire (surtout en ce qui concerne les taux d'inflation) - 2ème Phase ; 1er janvier 1994 au 31décembre 1998 : les objectifs : création d'un IME (institut monétaire européen) chargé de coordonner les politiques monétaires, formation du SEBC (système européen de banques centrales), les politiques économiques et monétaires doivent respecter 5 critères de convergences : La taux d'inflation ne peut excéder de plus 1.5 point, le taux moyen d'inflation réalisé par les 3 pays les moins inflationnistes. Le déficit public ne doit pas dépasser du PIB (le déficit public est annuel, il concerne l'état, les collectivités locales, et les administrations de sécurité sociale). La dette publique ne doit pas dépasser du PIB (dette = somme des déficits publics augmentée par la charge d'intérêt. Dans le pacte de stabilité et croissance, le critère du déficit public inférieur à du PIB était la règle. En Mars 2005, on assoupli ce pacte et on a réintroduit le ratio d'endettement. [...]
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