Au cours du 19ème, début 20ème le capitalisme intègre dans sa dynamique tous les pays via une division internationale du travail où les pays dominés sont réduits à un rôle de fournisseur de produits de base et de débouchés pour les produits manufacturés des pays riches. Après la 2GM, la volonté d'indépendance politique chez ces pays dominés s'accompagne d'une volonté de développement économique et social comme dans les pays riches. Cette prise de conscience se traduit par l'affirmation d'une solidarité et de Bandung en 1955 marque l'irruption du "Tiers-monde" sur la scène internationale). Cependant, dès le début des années 1970, il existe déjà des disparités de développement (...)
[...] L'UNICEF s'occupe de la protection des enfants la Banque mondiale propose des crédits à long terme sans intérêt l'ONU adopte en 1965 le Programme des Nations Unis pour le Développement (PNUD) destiné à la formation des cadres et à des programmes agricoles et industriels. B. L'aide au Tiers-monde De fortes ambiguïtés L'aide recouvre plusieurs formes (livraison d'excédents alimentaires, envoi de techniciens, prêts . ) .Dans le contexte de GF et de décolonisation, la motivation politique est déterminante. Les préoccupations commerciales viennent en second lieu. [...]
[...] Les sociétés du Tiers-monde se caractérisent par : l'absence ou la faiblesse des classes moyennes la dépendance des femmes le travail des enfants la corruption et la fréquence des coup d'états (dictatures) B. Des blocages économiques Une agriculture déficiente Dans le Tiers-monde, la majorité de la population active est composée d'agriculteurs, mais cela n'empêche pas une production insuffisante (manque d'outillages, de semences et méthodes ancestrales) : en Amérique latine : sous-utilisation des sols en Asie : pénurie des terres cultivables en Afrique : aléas climatiques et désertification L'agriculture illustre le sous-développement. [...]
[...] De fortes contraintes commerciales La division internationale du travail cantonne le Tiers-monde au rôle de fournisseur de produits bruts (pétrole) et alimentaire (thé, café). Le prix de ces produits bruts est fixé dans les bourses occidentales donc le Tiers-monde subit les variations de l'offre et la demande et les cours tendent à la baisse jusqu'aux années 70. La concurrence entre pays exportateurs favorise la détérioration des termes de l'échange considérée comme un pillage du Tiers-monde par les pays riches. Par ailleurs les pays pauvres n'exportent qu'un ou deux produits bruts d'où la vulnérabilité de leur économie. [...]
[...] Il y a une volonté de désarmement (nucléaire) et d'abolition du colonialisme. Économiquement, la volonté de coopération en faveur du développement passe par la demande d'une création d'un fond des Nations Unis et une stabilisation des prix de produits bruts. Senghor parle d'une victoire morale des peuples de couleur Le mouvement des non-alignés Amorcé par la rencontre de Brioni entre Nehru, Nasser et Tito. Ce dernier accueille la première conférence des 26 pays non-alignés à Belgrade qui veulent constituer une nouvelle force internationale. [...]
[...] Les écarts sont au niveau des taux de croissance, du taux d'alphabétisation, du revenu par tête . Une réalité de plus en plus contrastée Les caractéristiques des PMA sont les suivantes : un revenu annuel par habitant [...]
Source aux normes APA
Pour votre bibliographieLecture en ligne
avec notre liseuse dédiée !Contenu vérifié
par notre comité de lecture