Taux de change, déterminants, évolution, finance internationale, guerre des monnaies, politique économique, euro, dollar, dépréciation monétaire, pays émergents, régime de change, zone euro, création monétaire, banques centrales
Depuis 2014, on observe la baisse progressive de l'euro par rapport au dollar (monnaie refuge). Certaines prévisions prévoient que cela continue comme ça, avec l'expansion des Etats-Unis, les changements de politique monétaire et le faible prix du pétrole. D'autres prévisions (Artus) misent sur la réappréciation de l'euro. Tout ceci montre l'importance du taux de change pour l'économie entière des pays. A court terme on prévoit une dépréciation à cause de l'expansion économique des Etats-Unis (réindustrialisation, taux d'intérêts remontent, hausse des prix, croissance potentielle plus élevée) contre une faible reprise en Europe. Par ailleurs, l'euro reste surévalué de 10 à 17%, cela nécessite sa dépréciation tandis que le prix du pétrole continue de baisser, donc cela va faire encore déprécier l'euro.
Sur le long terme, la dépréciation n'est que temporaire (notamment due à la spéculation) et l'euro devrait se réapprécier, grâce à l'excédent extérieur de la zone euro et aux flux de capitaux qui vont vers cette même zone. Comme le taux d'intérêt nominal est plus élevé aux Etats-Unis que dans la zone euro, le dollar va devoir se déprécier pour justifier cet écart et pour égaliser le rendement en monnaie commune des titres en dollar et en euros. Donc l'euro devrait avoir atteint un point bas en avril 2015 et remonter ensuite, sous l'effet de l'anticipation de son appréciation qui va attirer les capitaux.
[...] Augmentation de leurs réserves de change. *La volatilité des RES (variation du taux de change / devise de référence) amène les pays à préférer tel ou tel type de régime de change, ex : Hong Kong préfère le change fixe en raison d'une faible volatilité du change et des mouvements importants de RES ; Inde ou Brésil ont une volatilité des deux variables donc un régime de change difficile à définir. *La peur de l'appréciation : alors qu'autrefois, les émergents voulaient éviter la dépréciation (ex pendant la crise asiatique 1997-98), ils tentent ajd d'accumuler des RES afin d'éviter une appréciation de leur monnaie par rapport au dollar ( entraine l'augmentation des liquidités mondiales. [...]
[...] Peu efficace en changes flexibles. Ça marche en Chine car elle n'est pas en changes flexibles (taux fixé par sa Banque Centrale) et parce qu'elle a instauré un contrôle des capitaux (régulation des entrées et sorties). *Risques de change : opérations sur le marché des changes se font au comptant, mais d'autres se font à terme et donc risque de change + possibilité de spéculer. >La diversification des comportements des acteurs économiques *Hétérogénéité des agents : fondamentalistes (Frankel et Froot) vs chartistes (De Grauwe et Dewatcher). [...]
[...] D'où l'idée de disparition des régimes intermédiaires au profit de solutions en coin. Les solutions en « coins » contre l'instabilité des régimes de change intermédiaires : trop contraignantes ou insuffisantes >Solutions radicales mais contraignantes ou insuffisamment stabilisatrices, soit : Absence totale de tout objectif de change dans un système de changes flottants « pur » (plutôt indiqué pour un petit pays très ouvert sur l'extérieur plus enclin à renoncer à l'autonomie de la politique monétaire) Ou recours à des mécanismes de change totalement fixes (ex : Currency Board Arrangement, union monétaire ou phénomènes de dollarisation ou d'euroisation) (plutôt indiqué pour un grand pays peu ouvert qui souhaite conserver l'autonomie de la pol monétaire, ex : EU, Zone-Euro). [...]
[...] Il enjoint les économies émergentes à ce que les taux de change se maintiennent dans des « marges de fluctuation » symétriques et relativement larges. Nous sommes donc dans un marché où l'on a une idée de l'ampleur des variations de change autorisées. Egalement, la Banque Centrale conserve une indépendance raisonnable quant à sa politique monétaire. La « parité mobile » : il faut définir un point médian de l'intervalle de fluctuation ajustable (différentiel d'inflation par rapport à l'étranger) selon le jugement porté par les autorités sur les déterminants fondamentaux du taux de change réel. [...]
[...] Le pays dont l'indice de prix est supérieur à son partenaire voit sa monnaie se déprécier. PPA relative : raisonnement en taux de croissance où la variation du taux de change entre deux moments est strictement équivalente au rapport de la variation des indices des prix (taux de change = taux de change d'équilibre x variation des prix 1 / variation des prix 2). (Théorie qui se vérifie partiellement, à MT et LT, mais on explique plutôt les variations du taux de change par les anticipations, les taux d'intérêt et les mouvements de capitaux. [...]
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