Dans les années 1870, c'est la fin du système bimétallique or/argent et l'apparition des banques centrales nationales capables d'assurer la couverture or des billets qu'elles émettaient.
Le système d'étalon-or, alors mis en place, dure jusqu'au 1er choc politique du 20e, en 1914.
C'est un mécanisme monétaire international assez simple d'ajustement automatique des balances de paiement. L'or est à la fois la principale contrepartie des monnaies nationales et constitue la monnaie internationale.
Le système étalon or est un système de change fixe. Par exemple, les Etats-Unis fixent la valeur du dollar à 36 dollars pour une once d'or. La France fixe la valeur du franc à 210 francs l'once d'or. On obtient donc une parité de 210/35 = 6 francs pour 1 dollar.
[...] L'hyperinflation liée à la guerre a tué l'étalon or pur. Les monnaies sont maintenant convertibles en or, mais uniquement entre les banques centrales. Le taux de couverture en or des billets est de Le système est devenu bicéphale, deux centres rivaux, Londres et New York, deux monnaies, la livre et le dollar avec deux positions différentes. Les états unis ne veulent pas subordonner leur politique économique à la gestion d'une monnaie internationale. La Grande-Bretagne a l'intention de rester le leader monétaire international, mais elle n'en a pas les moyens. [...]
[...] Le système de Bretton Woods doit concilier deux objectifs contradictoires : Le premier maintenir de façon stricte une parité pérenne entre le dollar et l'or. Ce qui suppose une discipline monétaire des États-Unis stricte. En même temps, le recours au système dollar comme monnaie internationale nécessite que le commerce mondial soit alimenté par la hausse des moyens de paiements pour éviter tous risques de déflation. Au début le système fonctionne correctement, mais très rapidement de façon irritable, on enregistre un excédent croissant des engagements extérieurs des États-Unis par rapport à leur réserve d'or. [...]
[...] - 1931-1939 Le flottement de la livre entraine une forte dépréciation de la livre par rapport aux dollars. Tous les pays qui détenaient des montants importants de réserve en livres voient leur monnaie se déprécier. S'il y a baisse de la contrepartie, il y a baisse de la valeur monétaire. C'est surtout le cas pour les pays scandinaves tels que la Norvège ou le Danemark. À partir de 1933, la situation s'aggrave (c'est le new deal aux États-Unis, Roosevelt, les grands travaux et la politique keynésienne). [...]
[...] En 1950, réserve d'or aux États-Unis est de 20 millions de dollars, en 1970 de 10 millions de dollars, donc la règle n'est pas respectée, les États- Unis ne peuvent plus couvrir la convertibilité en or, c'est la fin du système. Sur toute la période, il y a une hausse systématique de ce rapport : Réserves étrangères en dollars/réserves en or aux États-Unis, dès que celui- ci est supérieur à cela signifie que les États-Unis ne peuvent plus assurer la convertibilité. On n'a préféré la règle 2 à la règle mais la règle 2 tue la règle ce sont des règles non compatibles et contradictoires. [...]
[...] Sur le plan international, il y a augmentation du taux d'intérêt national, qui a eu un impact sur la balance des capitaux. Les placements de capitaux étrangers qui viennent chercher une meilleure rémunération, la balance des capitaux est en excédent. C'est un mécanisme automatique de rééquilibrage à condition de laisser faire le marché. Il y a un effet indirect à ce mécanisme, l'augmentation des taux d'intérêt est une conséquence interne donc il y a baisse des importations, et rééquilibrage de la balance commerciale. [...]
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