En France début 2000, la main d'œuvre occupée par les firmes multinationales controlée par des français à l'étranger représentait un tiers de la main d'œuvre française. Et 25% de l'emploi industriel revenait aux firmes étrangères installées en France. La plupart du temps il s'agit de firmes-réseaux disposant de leur propre système de communication et de trésorerie mondiale. Ces firmes créent une division interne du travail et passent des accords conçus à l'échelle mondiale. Néanmoins leur stratégie demeure conçue par la maison mère située dans le pays d'origine, la plupart du temps dans les pays développés. Les productions étant délocalisées dans des pays à faibles coûts de main d'œuvre unitaire.
[...] Finalement tous ces marchés sont devenus des sous-ensembles d'un marché financier global, mondial. Pour illustrer, nous pouvons prendre l'exemple du SWAP. Il s'agit d'un échange de dette entre 2 sociétés, qui leur permet de bénéficier des meilleures conditions de prêt sur un marché donné. Pour l'exemple d'un SWAP en devises, supposons qu'une société américaine ait besoin d'un financement en euros pour sa filiale en Europe, et qu'à l'inverse une société Allemande ait besoin de dollars pour sa filiale aux EU. [...]
[...] La globalisation financière C'est la dimension la plus achevée de la mondialisation. Cette configuration obéit à la logique de la rentabilité financière, aux exigences de rendement des capitaux investis. Les mouvements de capitaux deviennent autonomes et échappent aux déterminants de l'économie réelle qui prédomine les configurations précédentes. En d'autres termes la circulation des capitaux n'est plus déterminée par les besoins de financement du solde courant engendré par le commerce international ou bien les besoins engendrés par les flux d'IDE qui s'inscrivent là aussi dans une logique industrielle. [...]
[...] À l'inverse de Ricardo qui les expliquait justement par la technologie. Dans cette configuration chaque pays a intérêt à se spécialiser dans les productions, à exporter les produits qui utilisent intensément le facteur abondant et inversement à importer les produits de facteurs rares. La spécialisation aura pour conséquence d'accroître la rémunération du facteur abondant, inversement en important on réduit la rareté du facteur rare ce qui va diminuer son prix. Le commerce international va entraîner une tendance, une convergence à l'égalisation des facteurs de production en dépit de l'immobilité internationale de ces facteurs. [...]
[...] On peut se demander s'il ne s'agit pas là d'un phénomène de transnationalisation des firmes. Le processus est loin d'être évident. Bien que le processus de transnationalisation ait commencé depuis les années 60, il est loin d'être achevé de telle sorte que l'on puisse le qualifier de globalisation, car les appartenances nationales des firmes demeurent essentielles. Par exemple les 3 quarts de la valeur ajoutée de ces firmes sont assurés dans le pays d'origine, et ces firmes ont des liens avec les pouvoirs politiques, et il existe peu de firmes vraiment globalisées. [...]
[...] La déréglementation, qui fut un moteur de la globalisation financière. Les institutions monétaires des principaux pays industrialisés ont aboli les réglementations de changes pour faciliter la circulation internationale. Il s'agit d'un processus qui s'inscrit dans une vague de libéralisation des capitaux qui a commencé aux EU dans les années 70. L'Europe a emboîté le pas à partir des années 80, la réalisation du marché unique en Europe datant de 92. Le Japon également dans les années 80. C'est une libéralisation sur le plan géographique, mais aussi sur le plan de la substituabilité des devises. [...]
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