« La puissance maritime tient en premier lieu au commerce et celui-ci suit les routes les plus avantageuses. La puissance militaire a toujours accompagné le commerce pour l'aider à progresser et pour le protéger ».
Il s'agit d'étudier dans quel contexte la Chine a mis en place le sea denial et a amélioré sa stratégie navale. Etudions alors quelle est la situation politico-économique de la région dans les 1990. Voyons ensuite si cette stratégie est réellement adaptée à la Chine.
[...] Actuellement, deux porteaéronefs sont en construction près de Shanghai. Ces derniers devraient être opérationnels d'ici Depuis les années 2000, Pékin investit massivement dans le domaine de la marine et met en place de nouvelles stratégies navales pour s'ouvrir sur le monde. Il s'agit ainsi http://www.rfi.fr/actufr/articles/112/article_80350.asp Bernard Prézelin, Flottes de combat 2008, Editions maritimes et d'outre-mer, Rennes, 2008.) 10 http://www.rfi.fr/actufr/articles/112/article_80350.asp d'influencer de manière harmonieuse et pacifique. Par exemple, la Chine participe à des actions internationales telles que la lutte contre la piraterie. [...]
[...] En effet, sa situation géographique profite encore une fois au développement de cette activité. Depuis les années 1980 avec le changement de régime économique (passage à une économie de marché), la Chine s'est massivement tournée vers l'aquaculture et a également commencé à exporter. Cela passe notamment par une modernisation de la flotte de pêche cependant, cette flotte n'est pas adaptée à la pêche en haute mer. D'ailleurs, concernant la pêche en haute mer, la Chine compte mettre les bouchées doubles pour devenir une grande puissance économique. [...]
[...] En effet, même si elle entreprend la construction de certains navires, les gros chantiers sont entrepris par la Russie. Finalement, les moyens militaires mis en place pour contrôler les acquis de la Chine sont présents cependant, par rapport à ses ambitions, cela est-il suffisant ? En effet, suffit-il de mener une stratégie défensive si l'on a pour ambition de conquérir toute une zone ? Le sea denial n'est qu'une stratégie de dissuasion toutefois pour maitriser les mers, il faut être plus offensif et ne pas se contenter de défendre et d'empêcher les pays voisins d'atteindre les frontières. [...]
[...] La revendication de nombreuses îles et la contestation des frontières maritimes Le large du littoral chinois est composé d'un nombre indéterminable d'îles et d'îlots que se disputent les états voisins. Ainsi, en ce qui concerne la Mer de Chine Orientale, la Chine et le Japon (et parfois Taiwan) se disputent l'atoll d'Okinotori qui se compose de l'île de Diaoyu (en chinois) ou Senkaku (en japonais). Au niveau de la Mer de Chine Méridionale, le nombre d'îles et d'atolls et bien plus nombreux. [...]
[...] Or pour maintenir sa souveraineté, la Chine se doit de sécuriser ces zones récemment acquises Voir Annexe Voir Annexe Voir Annexe Les conflits territoriaux entre les pays expliquent alors la présence de différentes flottes militaires dans la Mer de Chine occidentale et la Mer de Chine Méridionale 2. La situation politique de la région : entre tensions militaires et enjeux stratégiques A la fin des années 1990, le contexte politique autour du littoral chinois est assez agité. Outre les pays asiatiques, la flotte militaire américaine est également présente dans la zone. Afin de défendre ses propres intérêts autour des archipels, les pays ont décidé de déployer leur flotte militaire. [...]
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