L'Afrique, et notamment l'Afrique subsaharienne, se classe systématiquement en queue de peloton quel que soit l'indicateur de développement. Mais on peut critiquer ces critères occidentaux qui ne correspondent pas toujours aux aspirations ni aux modes de fonctionnement privilégiés par les Africains. Il serait également injuste de l'enfermer dans une généralisation de nos clichés : guerres, famines, sida...
Les indicateurs sont aujourd'hui semblables à ceux de l'Asie dans les années 60. D'un Tiers Monde unifié à cette époque, on est passé à des Tiers Mondes : pays émergents, PVD et PMA (dont 34 pays d'Afrique). Beaucoup d'Etats ont commencé à rattrapé leur retard mais l'Afrique n'a pas débuté son décollage. En effet : revenu africain moyen = 14% celui des PI en 1970, contre 7% en 2004. L'écart se creuse.
[...] L'aide = du PIB : continent sous perfusion. Mais cette aide s'érode d'où le lancement du NEPAD (Nouveau Partenariat pour le développement de l'Afrique) qui vise à attirer de nouveaux investisseurs. Ces atouts sont contrebalancés par : le protectionnisme des PI (subventions agricoles du Nord) politiques intérieures catastrophiques : détournement de l'aide, sacrifice de la campagne pour la ville . C L'échec humain Il est frappant dans la lutte contre la pauvreté, contre la mortalité infantile et juvénile ( 1 enfant sur 10 n'atteint pas 1 an et 175 pour 1000 celui de 5 ans). [...]
[...] L'Afrique dispose de 15% des terres arables du globe mais n'en exploite que 4%. En outre elle possède 20% du potentiel hydroélectrique mondial mais ne l'utilise pas. Le contient a bel et bien su s'adapter à la mondialisation : développement des villes, diffusion d'Internet en 2001) et du téléphone cellulaire (28M en 2001 contre 2 en 1998) . Les inégalités de revenus sont énormes. En Côte d'Ivoire, les 20% les plus riches touchent 2/3 du revenu national ! A Abidjan des ménages réalisent des transferts de revenu de l'ordre de 10 à 30%. [...]
[...] En effet : revenu africain moyen = 14% celui des PI en 1970, contre en 2004. L'écart de creuse. L'agriculture occupe 50% de la population active mais ne fournit que 33% du PIB. Si les PVD exportent à 70% des produits industriels, l'Afrique exporte à 90% des matières primaires. De plus celles-ci sont très peu diversifiées : 9 produits assurent 75% des exportations. Ceci rend le continent très sensible à la détérioration des termes de l'échange (DTE). Plus grave encore, on assiste même à une désindustrialisation du pays (Afrique = production industrielle mondiale). [...]
[...] Cependant on constate une récente montée en puissance de l'individualisme du à la crise économique et à l'urbanisation. Le continent vit là une mutation profonde de sa mentalité qui remet en question l'utilisation de son espace (développement des cadastres et des grandes propriétés privées). Ainsi une nouvelle Afrique émerge, une Afrique qui par delà toutes ses faiblesses recèle des forces sous-jacentes qui ne demandent qu'à s'exprimer : l'Afrique n'a pas dit son dernier mot. Bibliographie indicative Les fondements de la crise économique en Afrique par François Régis Mahieu (Reliure inconnue - 1 juin 1991) Crise et croissance en Afrique. [...]
[...] Mais l'intensification n'a pas encore eu lieu ce qui montre le potentiel encore inexploité. L'Afrique dispose de 15% des terres arables du globe mais n'en exploite que 4%. En outre elle possède 20% du potentiel hydroélectrique mondial mais ne l'utilise pas. La natalité a enfin commencé sa chute. B Un continent mondialisé . pour le meilleur et pour le pire Le contient a bel et bien su s'adapter à la mondialisation : développement des villes, diffusion d'Internet en 2001) et du téléphone cellulaire (28M en 2001 contre 2 en 1998) . [...]
Source aux normes APA
Pour votre bibliographieLecture en ligne
avec notre liseuse dédiée !Contenu vérifié
par notre comité de lecture