Les transactions relatives d'une part aux biens et aux services et d'autre part aux IDE et aux investissements de portefeuille c'est-à-dire les échanges de capitaux se sont considérablement développées entre les différentes nations, plus particulièrement après la Seconde Guerre mondiale.
Ces transactions se réalisent entre des pays qui possèdent des monnaies différentes. Il faut donc que ces pays trouvent les moyens d'assurer la conversion externe. La solution au problème se trouve dans l'existence de marchés de change, un par pays où s'échangent les différentes monnaies nationales en fonction des offres et des demandes induites par les transactions de biens et services et de capitaux.
La confrontation de ces offres et ces demandes permet la détermination de taux de change, c'est-à-dire les différentes valeurs d'une monnaie nationale en unité d'autres monnaies nationales appelées devises étrangères. Précision : Les monnaies échangées sur les marchés de change ne sont pas forcément nationales. Une monnaie donnée peut être celle de plusieurs nations. L'exemple type est celui de l'euro qui est la monnaie de 11 nations à partir de 1999 puis 12 à partir de 2001, 12 nations appartenant à la zone euro.
Pour un pays donné ou un groupe de pays, par exemple la zone euro, toute transaction internationale, c'est-à-dire entre deux nations ou entre une nation et un groupe de nations, relative à des biens, des services et des capitaux, se caractérise par des entrées ou des sorties de monnaie nationale ou de devises étrangères.
S'intéresser aux opérations financières internationales, c'est concentrer son attention sur trois points :
- Les modalités de financement des transactions internationales de biens et services et de capitaux, sachant que ces transactions exigent l'existence de monnaie internationale.
- Les déterminants, c'est-à-dire les facteurs explicatifs des taux de change et la nature du système monétaire dans lequel il s'insère : Système de taux de change fixe, flottant ou intermédiaire, sachant que l'évolution des taux de change dépend de la situation de la balance commerciale.
- La nature et l'évolution de la coopération des états dans le cadre du système monétaire et financier international.
[...] En sens inverse, un excédant de la balance globale des paiements doit se traduire par une pression à la hausse du taux de change. Si on revient au pays déficitaire, il y a donc pression à la baisse du taux de change. Deux sous-cas de figure sont possibles : Le pays appartient à un système de parité fixe. Il s'est engagé à maintenir le taux de change effectif de sa monnaie à un niveau équivalent à une parité officielle ou dans des limites proches de cette parité. [...]
[...] Les taux d'intérêt sont attractifs et les marchés financiers américains s'avèrent larges et profonds. Il est par suite préférable de conserver les dollars sous forme de placements plutôt que d'en demander la conversion en or. Par conséquent, fondamentalement, c'est beaucoup plus la puissance économique, mais aussi la puissance financière des États-Unis et beaucoup moins l'or qui rend crédible le dollar de Bretton Woods. Il apparaît alors évident que si cette suprématie économique et financière se fragilise, alors le dollar de Bretton Woods ne peut plus fonctionner efficacement. [...]
[...] Le solde de ces balances dépend essentiellement du niveau des exportations et de celui des importations de biens et services. Un pays fortement compétitif aura des exportations élevées et importera relativement peu, même si lorsque sa croissance économique s'accélère, il doit forcément davantage importer, en particulier des matières premières. Par conséquent, ce sont les écarts de compétitivité, qui dépendent de la progression et du niveau des coûts salariaux dans chaque pays, qui sont à la source de la structure des taux de change des pays à un moment donné, structure statique et dans un futur relativement proche, structure dynamique. [...]
[...] Son analyse fut présentée sous forme de triangle dans le cadre d'un rapport dirigé par Tomaso PADOA SCHIOPPA. En effet, la théorie de MUNDELL peut être résumée par un triangle. Chacun des sommets du triangle représente un objectif de politique économique. Trois objectifs sont envisagés : La mobilité internationale des capitaux Un taux de change fixe Une politique monétaire autonome. Précision : On dit qu'une politique monétaire est autonome lorsque les autorités d'un pays peuvent affecter cette politique monétaire à des objectifs internes : Lutte contre l'inflation ou soutien de la croissance économique et de l'emploi. [...]
[...] La monnaie qu'ils acceptent peut faire l'objet de placements fructueux sur le marché financier national du pays émetteur ou sur les marchés financiers internationaux. Si un pays déficitaire détient le privilège de financer son déficit avec sa propre monnaie, c'est parce que cette dernière est une forme de monnaie internationale, c'est-à- dire une monnaie désirée par les agents des autres nations pour assurer leurs transactions internationales concernant des biens, des services, mais aussi des capitaux, y compris les placements financiers. [...]
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