Économie internationale, rivalités impérialistes, nouvel impérialisme, domination coloniale, bourgeoisie, classe ouvrière, société capitaliste, mercantilisme, libre-échange, nationalisme économique, puissance économique, division internationale
L'impérialisme est un phénomène ayant été au coeur de nombreux débats depuis le 19e siècle et étant encore aujourd'hui l'objet de controverses. Ce débat s'expliquait notamment par le contexte de domination coloniale dans lequel était plongé le monde au 19e et 20e siècle. Certains auteurs tels qu'Éric Hobsbawm qualifient l'impérialisme de cette époque de « nouvel impérialisme », car nait un nouveau type d'impérialisme caractérisé par l'émergence d'empires coloniaux, il l'appelle « l'ère des empires ».
Le terme « mercantilisme » ainsi que ce courant de pensée a été théorisé par des penseurs libéraux, notamment Adam Smith qui l'évoque dans le but de le critiquer. Le mercantilisme correspond alors à un ensemble de principes dégagés du 16? au 18? siècle par des penseurs ou encore des conseillers royaux tels que Jean-Baptiste Colbert. Un point commun aux penseurs mercantilistes est la volonté d'affirmer la puissance de leur pays et de l'imposer à l'international.
[...] ] ne peuvent résister à une analyse logique ni à une interprétation strictement subjective des faits. Il n'existe aucune relation certaine de cause à effet entre le « capitalisme » et la politique mondiale, si fertile en conflits, des grandes puissances. La théorie sur le lien entre l'impérialisme, le capitalisme et la guerre défendue par Rosa Luxembourg et Lénine ne fait donc pas l'unanimité et s'oppose à d'autres, notamment Karl Kautsky qui sera sévèrement critiqué par la théorie marxiste-léniniste de l'impérialisme. [...]
[...] On voit alors que cette idée rejoint celle de Marx affirmant que l'impérialisme est une conséquence du développement du capitalisme. Lénine pense que cet impérialisme grandissant entrainera le partage du monde entre quelques puissances capitalistes, selon lui, ce mouvement entraine alors une rivalité entre ces puissances qui voudront toujours s'étendre de plus en plus et aboutit à des guerres. On retrouve cette idée chez Rosa Luxembourg, faisant également partie du courant marxiste, dans son œuvre L'accumulation du capital de 1913 où elle affirme que les conflits entre grandes puissances capitalistes dans le cadre de l'impérialisme est inévitable. [...]
[...] Cependant, pour Hobsbawm ces arguments politiques n'invalident pas l'analyse économique de l'impérialisme. Par ailleurs, l'explication de l'impérialisme a aussi connu des justifications idéologiques, notamment par le célèbre homme politique français Jules Ferry, bien qu'il affirme que « la politique coloniale est la fille de la politique industrielle », la justification économique de l'impérialisme passait pour lui au second plan. En effet, il affirme clairement « qu'il y a pour les races supérieures un droit, parce qu'il y a un devoir pour elles. [...]
[...] in Les pionniers du développement, p.187-212. Paris, Economica Norel, Philippe. « Stratégies économique des Etats-nations ». Chap. in L'invention du marché : une histoire économique de la mondialisation, p. 272-300. Paris, Seuil Rainelli, Michel. « Les théories du commerce mondial ». [...]
[...] Par conséquent un Etat devait s'assurer à importer plus qu'il n'importe. Pour eux, le commerce sous forme d'échanges internationaux ne peut pas enrichir les Etats car il s'agit d'un « jeu à somme nulle », là où un Etat retire un avantage, un autre va en perdre. Un Etat peut donc s'enrichir seulement en retirant la richesse d'un autre. Pour ce faire, il faut créer une relation de dépendance d'un Etat par rapport aux autres afin de profiter des exportations et augmenter son stock de métaux précieux sans avoir besoin d'importer de l'étranger. [...]
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