Le terme de « mondialisation » est de nos jours employé abusivement et remplace d'autres termes anciens comme « impérialisme » ou « libéralisme ». C'est un terme assez flou permettant de faire apparaître à la fois un certain espoir et une nouvelle fatalité. Bien que ce concept soit très à la mode actuellement, il est ancien et on retrouve la notion de mondialisation dans des citations de Sénèque ou Polybe.
Deux acceptations de la mondialisation différentes :
La définition sur laquelle tout le monde s'entend, celle du Groupement de l'Economie Mondiale (GEMDEV). On retrouve cette définition sous 3 formes renvoyant à trois sens différents :
-l'accession d'une réalité à la dimension mondiale (produits matériels, mais aussi techniques productives, présence humaine, valeur, culture)
-la multiplication et l'intensification des interdépendance/échanges à l'échelle mondiale (communication, produits matériels). Cette aspect de la définition nous amenant à raisonner en termes de centres et périphéries.
-Un mouvement organique englobant. Un mouvement organique étant un mouvement qui concerne l'organisation d'un ensemble (ex : la loi organique est la loi qui fonde la réalité de l'Etat, en France c'est la Constitution)
→ La mondialisation apparaît alors comme un système possédant une organisation régie par des lois de fonctionnement universel. La mondialisation s'envisage a priori à l'échelle planétaire mais elle peut aussi être perçue selon des échelles plus infimes car à l'intérieur de l'Espace Monde se créent des territoires à autre échelle.
→ L'économie semble primer sur les autres domaines, mais quelle part donner à l'économie ?
→ De nombreux processus inscrivent la mondialisation dans la temporalité, mais à partir de quand peut on parler de mondialisation avec notre définition actuelle ? Ne peut-on pas plutôt considérer qu'il existe « Des Mondialisations » ?
La définition du géographe à travers les époques. Cela nécessite une approche épistémologique de la matière. La géographie étudie l'espace et les rapports qu'entretiennent les sociétés avec leur espace. Mais la géographie a évolué de plusieurs manières :
-Très ciblée sur les rapports entre sociétés et milieux, la géographie s'enrichie avec Y. VEYRET d'une nouvelle conception : la donnée environnementale (risques)
-D'un autre côté la géographie économique ne donne pas les outils suffisants pour analyser l'état actuel du monde
-Vers 1995, la géographie commence à s'intéresser au phénomène de mondialisation, alors que celui-ci est déjà étudié par de nombreuses autres disciplines. L'axe d'étude ciblé est alors l'organisation des espaces et des territoires de la mondialisation. Cette évolution est permise par l'apparition de nouveaux outils que sont les systèmes ou les chorêmes. Les premiers a étudié la mondialisation sont le français O. DOLLFUS et le canadien C. MANZAGOL. Ils créent alors le concept de Système Monde, évoluant en Société Monde avant de déboucher sur l'Espace Monde.
[...] Elles sont altermondialistes. Ce type d'ONG a été crée à partir du sommet de l'OMC de Seattle et depuis elles organisent un contre sommet à chaque réunion du G8. La plus connue d'entre elles est ATTAC, l'Association pour la Taxation des Transactions financière pour l'Aide au Citoyen, représentée dans 50 pays. Mais la frontière entre ces deux types d'ONG n'est pas étanche. Ainsi, Greenpeace participe aux forums altermondialistes. Il existe une importante collaboration entre ces deux types : les ONG idéologiques font pression sur les gouvernements afin que les ONG de terrain puissent intervenir. [...]
[...] Ainsi de la population y est d'origine étrangère. b. Des flux complexes Pour qualifier ces migrations, on peut parler de «pratique des éventails : d'une manière générale, un migrant à plusieurs possibilités pour émigrer, connues et mises en place par les pays recruteurs qui tentent de diversifier l'origine géographique de leurs populations d'immigrés. Les E.A.U possédaient autrefois une population essentiellement Egyptienne, de Jordanie et de Syrie en raison de leur proximité. Depuis, le pays c'est ouvert vers le Pakistan, le Bengladesh, la Malaisie ainsi que d'autres pays d'Asie non musulmans comme le Sri Lanka et la Thaïlande. [...]
[...] Certains états possèdent Internet sans pour autant s'en servir par faute de moyens pour généraliser son utilisation. La fracture numérique recouvre la fracture entre les Etats riches et pauvres. A l'échelle de l'état : A l'échelle nationale, le réseau Internet reprend l'organisation des autres réseaux, c'est-à-dire qu'il se densifie sur les portes d'entrée étatique là où les connexions sont le plus importantes : Ce sont généralement sur les littoraux ou dans les grandes métropoles qu'apparaissent des nœuds centraux. Ces connexions permettent également la domination des espaces maîtres de l'information sur le reste du réseau. [...]
[...] Saskia Sassen (born January 5th in 1949 at The Hague, in The Netherlands) is an American sociologist and economist noted for her analyses of globalization and international human migration. She currently is professor of sociology at the University of Chicago and at the London School of Economics. Sassen coined the term global city. She is married to the sociologist Richard Sennett. Problématiques - La mondialisation nourrie t elle et se nourrie t elle de la métropolisation ? - Quels sont les liens entre la mise en réseau du monde et la métropolisation ? Ceux avec la mise en réseau des espaces urbains ? [...]
[...] - pour acquérir des produits à un moindre prix. Il se pose alors une réflexion sur l'échange en termes de valeur : la logique du commerce repose sur la logique du prix, elle-même reposant sur la logique de l'organisation du travail, c'est-à-dire qu'un produit est vendu à tel prix parce qu'il a été fabriqué a tel endroit par tel main d'œuvre. Cette raison prend en compte le fait que l'on veut vendre au prix le plus intéressant et acheter pour le moins cher possible. [...]
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