L'économie mondiale avance progressivement vers une mondialisation croissante, qui intègre les divers marchés de l'ensemble du monde. Mais l'augmentation de l'interdépendance crée, à l'échelle internationale, de nouvelles inégalités qui se manifestent sous une forme plus grave encore, à l'intérieur des États-nations et même dans les pays développés. Les inégalités entre riches et pauvres, hommes et femmes, non seulement se reproduisent, mais, dans certains cas, s'accroissent.
La Banque mondiale et le Fonds Monétaire International ont lancé fin 1999 une initiative conjointe qui place la lutte contre la pauvreté au cœur des politiques de développement. Tous les pays à bas revenu désireux de bénéficier d'une aide financière d'une de ces deux organisations, ou d'un allégement de la dette dans le cadre de l'Initiative PPTE (Pays Pauvres Très Endettés), sont appelés à préparer un programme de lutte contre la pauvreté, désigné en français sous le terme de Document Stratégique de Réduction de la Pauvreté (DSRP, en anglais PRSP).
Depuis cette date, les Institutions de Bretton Woods (IBW) ont mobilisé des moyens humains et financiers considérables pour mettre en œuvre cette initiative et en assurer le succès. Les programmes d'aide de ces institutions ont d'abord été modifiés et rebaptisés pour inclure explicitement la lutte contre la pauvreté parmi leurs objectifs.
[...] Elle permet de juger de l'équité dans la distribution des richesses, mais renseigne peu sur le niveau de vie concret des plus pauvres. La seconde, plus opérationnelle administrativement, le calcule empiriquement en fonction de la somme d'argent estimée nécessaire pour avoir accès à une vie décente. Néanmoins, depuis quelques années, certains s'efforcent de trouver une traduction en terme d'indicateurs des nouvelles perceptions et conceptualisations de la pauvreté. Ces tentatives s'enracinent également dans un renouvellement des conceptions du développement. Les évolutions apparues au sein du Rapport Mondial sur le Développement Humain du PNUD, de ces dernières années, sont significatives. [...]
[...] Le bien-fondé des réformes de libéralisation n'est pas mis en doute en lui- même. Mais au travers des réserves faites sur le rythme, l'ampleur ou les conditions institutionnelles souhaitables à un processus de réforme, c'est en fait une critique des résultats mitigés obtenus par deux décennies de libéralisation qui est conduite. Chapitre 2 : Les pays de l'Asie et l'agriculture au service de développement et la lutte contre la pauvreté La place de l'agriculture Au 21e siècle, l'agriculture reste un instrument fondamental du développement durable et de la réduction de la pauvreté. [...]
[...] La politique de la lutte contre la pauvreté et le rôle de l'agriculture 1. L'exemple de Thaïlande 2. L'exemple de la Chine Conclusion Bibliographie 1 Introduction 1 L'économie mondiale avance progressivement vers une mondialisation croissante, qui intègre les divers marchés de l'ensemble du monde. Mais l'augmentation de l'interdépendance crée, à l'échelle internationale, de nouvelles inégalités qui se manifestent sous une forme plus grave encore, à l'intérieur des États-nations et même dans les pays développés. Les inégalités entre riches et pauvres, hommes et femmes, non seulement se reproduisent, mais, dans certains cas, s'accroissent. [...]
[...] Désormais ce n'est plus cette menace absolue, physique, pesant sur l'existence, mais une situation dans laquelle une personne n'arrive pas à atteindre les standards habituels de la société dans laquelle elle vit et donc, ne parvient pas à y participer La réalité difficile a mesurer.- La mise au point d'un concept plus élaboré et plus pertinent est une chose, une autre est de forger les instruments capables de déterminer quels sont les individus devant être repris sous la rubrique pauvre. C'est traditionnellement, le critère du revenu qui est retenu, lorsqu'on entreprend ce type de mesure, non seulement parce qu'il apparaît le plus objectif, donc manipulable administrativement, mais aussi parce que la pauvreté demeure souvent uniquement comprise en terme de possession matérielle. Il existe deux façons de concevoir le seuil de pauvreté. La première, relative, le calcule en fonction du revenu national moyen. [...]
[...] - La crise de légitimité des IBW constitue le troisième facteur de ce changement d'attitude. Face à l'aggravation de la pauvreté dans le monde, à l'échec général des politiques promues par les IBW et à la crise de la dette qui en résulte, il est naturel que les critiques se soient multipliées à leur égard Le caractère novateur du discours de la banque mondiale En 1990, le diagnostic de la Banque mondiale la conduisait à privilégier trois axes principaux pour réduire la pauvreté : en premier lieu, une politique économique basée sur l'ouverture et les incitations de marché, destinée à créer une croissance rapide fortement consommatrice de main- d'œuvre, la seconde composante consistait à assurer aux pauvres un minimum de services sociaux, parmi lesquels les soins de santé primaire, le planning familial, la nutrition et l'enseignement primaire ; enfin, un combat total contre la pauvreté nécessitait que ces stratégies soient complétées, pour les personnes fragilisées individuellement (malades, personnes âgées) ou collectivement (accident climatique), par des actions ciblées de mise en place de filets de sécurité. [...]
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