Cours d'économie (Terminale ES) entièrement rédigé sur l'ouverture internationale et la mondialisation. Les problématiques abordées sont : La mondialisation accroît-elle les inégalités entre pays au niveau mondial et à l'intérieur des pays ? La mondialisation aboutit-elle à réduire les capacités d'action des pouvoirs publics ? Chaque notion économique citée telle que le libre-échange, la valeur ajoutée ou encore le taux d'intérêt est expliquée de façon précise.
[...] Mais le taux d'intérêt n'est plus un instrument dont dispose les Etats puisque l'intégration économique et monétaire européenne, c'est à dire la création d'une monnaie unique, est passée par la création d'une Banque centrale européenne la BCE) indépendante du pouvoir politique et dont l'unique objectif est la maîtrise de l'inflation. L'intégration économique européenne entraîne une plus grande interdépendance entre les économies des pays membres de l'UE par la construction d'un marché commun et la mise en place d'une monnaie unique. Il en découle que l'action des gouvernements nationaux est fortement déterminée par la situation économique des autres pays. [...]
[...] Ses cinq principales hypothèses remises en cause sont les suivantes : 1. son modèle suppose que le capital ne soit pas mobile entre les nations alors que le développement des échanges des capitaux à travers les investissements directs à l'étranger IDE) montrent une plus grande mobilité du capital à l'échelle mondiale le modèle de Ricardo suppose des rendements d'échelle constants, c'est à dire que les coûts de production ne diminuent pas lorsque la production augmente. Cette hypothèse ne permet pas de comprendre en quoi la taille d'une entreprise et d'un marché national peuvent faciliter la spécialisation d'un pays le modèle ne permet pas de comprendre la très large majorité des échanges actuels qui se réalisent entre pays développés dont les coûts de production sont assez similaires l'analyse de Ricardo est une analyse statique (et non, dynamique), c'est à dire qu'il ne prend pas en compte le rôle de l'histoire des pays qui a pu fortement influencer leur spécialisation. [...]
[...] Cela passe par des politiques de quotas, c'est à dire une proportion imposée de musiques ou de téléfilms produits en France. Cela passe aussi par des politiques de subventions publiques aux productions nationales leur permettant de réduire leurs coûts de production et ainsi d'être plus compétitives et leur permettant d'être ainsi diffusées. Quelles sont les principales parties prenantes des échanges mondiaux et les différents types d'échanges : On constate des échanges intra-zones, plus particulièrement entre les membres de la Triade (Amérique du Nord, Union Européenne et Asie du Sud- est). [...]
[...] Le développement des barrières non tarifaires, notamment des normes, rendent les négociations commerciales entre les états plus difficiles car ces mesures sont beaucoup plus complexes que de simples barrières tarifaires comme par exemple dans le domaine de l'agriculture et des services à propos des OGM entre autres. III) L'intégration économique européenne : caractéristiques et enjeux Dans quel sens peut-on parler d'intégration économique européenne ? par quel processus et sur quelles bases s'est érigée l'Union Européenne ? On parle d'intégration économique pour désigner le processus de construction d'un espace économique unique à partir d'économies nationales cloisonnées. [...]
[...] Cette construction d'une zone économique intégrée s'est réalisée en 1986 par l'Acte unique européen. L'intégration économique européenne s'est ensuite poursuivie par les modalités d'adoption d'une monnaie unique, l'euro, qui sont décrites dans le Traité de Maastricht en 1993. Certains pays l'ont refusé et n'ont donc pas adopté la monnaie unique (comme l'Angleterre, Suède). Ce traité définit les critères de convergence que les pays s'engagent à respecter pour pouvoir adopter l'euro. Ces critères imposent aux états que le déficit du budget de l'état, c'est à dire l'écart entre les recettes et les dépenses publiques d'une année, n'excède pas du PIB et que la dette publique n'excède pas 60% du PIB. [...]
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