L'organisation du commerce international est une question à la fois sensible et fondamentale pour toutes les nations.
En effet, la dominante dans le rapport entre les états a aujourd'hui pour appellation l'échange commercial au point que l'organisation mondiale du commerce (OMC) a pour doctrine et même certitude que c'est le commerce international qui est le moteur de développement.
Il est vrai qu'il faut relativiser cette doctrine dans la mesure où un développement économique est d'abord tributaire d'une politique économique nationale à la fois autantriste, intègre et dynamique, laquelle facilite un meilleur engagement dans la problématique du commerce international (la Chine aujourd'hui, et dans une certaine mesure la Turquie).
[...] A cet effet, il nous reviendra de considérer les différentes forces actives qui façonnent aujourd'hui la réalité du commerce international et nous aborderons à titre privilégié les 3 acteurs qui sont : L'OMC (section l'entreprise (section et l'État (section avec la prise de considération du contexte d'aujourd'hui dont lequel évolue le commerce international et qui est défini comme étant un contexte de mondialisation (section 1). Section 1 : Commerce international et mondialisation La mondialisation ne fait pas l'objet d'une définition générale et convenue dans la mesure où elle existe quasiment autant de définitions que d'écrit pourtant sur cette question ; cette absence de définition acceptable se de tous s'expliquent par la nature même de la mondialisation, laquelle : - Implique les différents aspects de la vie d'un peuple économique, commercial, monétaire, financier, social et culturel. [...]
[...] Prérogatives en matière de façonnement de la production locale : L'ordre du commerce mondial, tel qu'il a été redéfini par l'OMC implique le principe de la liberté dans le marché dans la mesure où les Etats sont supposés avoir leurs frontières à la concurrence extérieure. Ce principe implique forcément un grand risque et des menaces sérieuses sur le maintien et le développement des entreprises nationales, c'est à ce titre que ce même ordre mondial du commerce reconnaît à chaque Etat les prérogatives nécessaires à l'élaboration d'une politique et d'une stratégie de promotion et même de défense de ce que l'on appelle la production nationale (voir clause de sauvegarde CH II). [...]
[...] Introduit la notion de mouvement et donc d'évolution et de développement de tous les éléments composants le marché mondial à travers les marchés nationaux, les marchés sectoriels et les marchés de branches, à travers aussi bien les structures que les acteurs, que enfin les règles et normes. Cette démarche est aussi appelée une approche dynamique dont la mesure où elle incorpore tout ce qui précède et l'analyse dans les conditions et les termes de ce que l'on appelle l'évolutivité. L'évolutivité désigne tous les mouvements qui marquent les différentes transformations qui caractérisent les échanges internationaux et qui font se développer régulièrement les composantes du marché mondial, c'est à ce titre qu'il faut effectivement insérer le contexte de la mondialisation avec cette différence que la mondialisation ne sera pas considérée ici dans sa seule expression de contexte ou de cadre général, mais elle sera d'abord appréciée (analysée, étudiée ) en se qualité de doctrine en même temps que mécanisme d'accélération du démantèlement des frontières économiques et d'interconnexion des différents marchés à travers la planète. [...]
[...] Ce type de problématique amène à observer qu'un pays qui s'insère dans la mondialisation doit développer une intelligence économique qui lui permette de réellement positionner son commerce extérieur, et cela sur la base de trois éléments complémentaires et indissociables à savoir une politique économique à la fois performante et di versificatrice ensuite une stratégie commerciale, opérationnelle et effective, et enfin une offre d'exportation large, ciblée et renouvelable. L'importance de l'IDE L'IDE a toujours constituer un levain pour le compte du développement économique d'un pays avec pour complément l'engagement de l'investisseur et à introduire une vraie part de savoir-faire et de transfert de technologie dans son projet d'investissement. [...]
[...] Cette règle a une double facette représentée par deux principes de droit international à savoir d'un côté l'indépendance et la souveraineté de l'Etat qui indique qu'aucun pouvoir n'est supérieur à celui de l'Etat sur son territoire chose qui lui permet de réglementer en toute liberté les questions nationales y compris l'organisation du marché et des activités économiques et commerciales, et d'une autre côté l'égalité entre les Etats chose qui impliquent que juridiquement aucun ne doit prétendre à dicter ses lois aux autres, chose qui explique aujourd'hui que l'Organisation des Nations unies continues de défendre l'égalité de tous les Etats en droit international. [...]
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