« La théorie du commerce international n'est rien d'autre qu'une théorie de la localisation internationale » (B.OHLIN 1933)
Aujourd'hui, il devient nécessaire de prendre en compte l'importance de la localisation dans la compréhension des flux d'échange. Depuis le début des années 90, il y a un retour en force de la géographie économique.
Paul KRUGMAN (prix Nobel d'économie en 2008) parle de « nouvelle géographie » lorsqu'il s'intéresse aux forces de dispersion et de concentration à travers les stratégies des firmes et les politiques économiques, notamment la création de zone régionale (c'est-à-dire la régionalisation de la production et des échanges).
Il y a une forte concentration des activités sur les territoires étroits.
Ainsi par exemple, en France, la région d'île de France concentre à elle seule 30% du Produit Intérieur Brut français, et 20% de la population française.
Aussi, en 1990, le Japon représente 3,5% du territoire asiatique, 7,9% de sa population et 72% du Produit Intérieur Brut de la zone. À l'intérieur du Japon, les grandes agglomérations représentent 0,78% du territoire et 30% du PIB de la zone asiatique est.
Les concentrations supposent de distinguer des secteurs. Les activités industrielles sont plus concertées que les activités agricoles.
[...] Elles sont très sensibles à l'environnement structurel et en particulier aux politiques publiques (qualité du système de santé, système éducatif qualité environnementale). Les firmes sont prêtes à payer plus d'impôts pour bénéficier d'un meilleur environnement public. Ce qui explique la France attire de nombreux Investissements Directs à l'Etranger alors que l'impôt sur les profits et sur les sociétés est plus élevé que la moyenne. On peut évoquer les aides directes et les politiques concertées (politique d'aménagement du territoire par exemple) qui expliquent l'attractivité du territoire. En d'autres termes : plus un pays réduit l'incertitude, et plus il augmente son attractivité. [...]
[...] 3e cas : les coûts du commerce international diminuent fortement, les firmes peuvent s'agglomérer pour profiter de l'externalité de la demande. Il y a donc un mouvement d'agglomération, des phénomènes de concentration sur un territoire. À partir du centre, il y a un réseau qui se constitue mais qui reste limité géographiquement. Cette agglomération st possible car les faibles coûts permettent des importations à partir de la zone de production. Il y a une tendance à la spécialisation. On a un commerce centralisé, à partir de ce centre se diffusent les marchandises, il apparaît comme périphérie. [...]
[...] Quels sont la nouvelle géographie économique et l'état du commerce international aujourd'hui? Introduction La théorie du commerce international n'est rien d'autre qu'une théorie de la localisation internationale (B.OHLIN 1933) Aujourd'hui, il devient nécessaire de prendre en compte l'importance de la localisation dans la compréhension des flux d'échange. Depuis le début des années 90, il y a un retour en force de la géographie économique. Paul KRUGMAN (prix Nobel d'économie en 2008) parle de nouvelle géographie lorsqu'il s'intéresse aux forces de dispersion et de concentration à travers les stratégies des firmes et les politiques économiques, notamment la création de zone régionale (c'est-à-dire la régionalisation de la production et des échanges). [...]
[...] La conséquence de cette relation est que les individus devraient chercher à migrer vers les zones à fort potentiel marchand parce que les salaires sont plus élevés, une telle zone attire les firmes donc offre de produit plus large et à prix plus faible. Le modèle centre périphérique C'est un concept ancien. Il relève du courant tiers mondialiste, des approches de type marxistes. Il analyse les raisons du sous-développement. Krugman donne un sens différent à la notion de centre périphérique. Il met l'accent sur le fait que ce sont les zones de consommations qui attirent les entreprises de par le niveau de salaire élevé. [...]
[...] Analysons plusieurs cas : 1er cas : deux pays sont à l'autarcie, il existe des possibilités de commerce mais coûts très élevés. Deux secteurs : un secteur moderne susceptible d'être transféré et un secteur traditionnel très problématique. Dans ce cas, le secteur moderne est équitablement réparti entre les deux pays. La dispersion domine. 2e cas : les coûts du commerce sont plus faibles, il existe une concurrence à travers le commerce international. Les rentes de monopoles restent importantes et encouragent le maintien d'une certaine dispersion. [...]
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