Notion de zone monétaire optimale, Robert Mundell, zone euro, union monétaire, Christian Saint-Etienne, déficit, facteurs de production, inflation, chômage, capital, offre et demande, excédents, chocs asymétriques
En économie, une ZMO est une région géographique (regroupant plusieurs pays, ou quelques régions d'un même pays) qui gagne à établir une monnaie unique. Cette théorie a été développée principalement par Robert Mundell en 1961, dans son ouvrage "A Theory of Optimum Currency Arreas". Cette théorie cherche à évaluer l'opportunité d'une union monétaire entre pays, et à définir les critères idéaux pour que son fonctionnement soit le meilleur possible.
[...] Selon Robert Mundell, un régime régime de change flottant est plus efficace qu'un régime de change fixe (ou qu'une monnaie unique pour amortir les chocs éco). En effet, si deux pays connaissent des situations économiques qui sont totalement différentes à un moment donné, et qui supposent donc des politiques économiques différents, la monnaie unique devient une entrave à l'intervention étatique. Une union monétaire va donc dépendre du degré d'homogénéisation des éco concernées et la capacité de cette union à résoudre des éventuels chocs asymétriques par d'autres moyens que la politique monétaire. [...]
[...] La première est centrée sur les exportations et affiche des excédents (c'est le cas de l'Allemagne, de l'Autriche, des Pays-Bas) ; l'autre est centrée davantage sur la consommation et enregistre des déficits (la France et les pays du sud de l'Europe). Récemment, beaucoup de critiques concernent l'Union économique et monétaire en se basant sur la notion de ZMO de Mundell. [...]
[...] La notion de zone monétaire optimale En économie, une ZMO est une région géographique (regroupant plusieurs pays, ou quelques régions d'un même pays) qui gagne à établir une monnaie unique. Cette théorie a été développée principalement par Robert Mundell en 1961, dans son ouvrage A Theory of Optimum Currency Arreas. Cette théorie cherche à évaluer l'opportunité d'une union monétaire entre pays, et à définir les critères idéaux pour que son fonctionnement soit le meilleur possible. Une zone monétaire optimale, et donc durable, va se caractériser par deux critères : • Une absence de chocs asymétriques (quand une région de la zone monétaire est touchée par une crise, et pas une autre) • Une mobilité des facteurs de production (le marché du travail et les marchés des capitaux doivent être flexibles : une possibilité pour les marchés de s'équilibrer en cas de chocs) D'autres auteurs ont cherché à trouver d'autres critères pertinents pour mettre en place une union monétaire : • Mac Kinnon pense que plus les économies ont un degré d'ouverture élevé avec des échanges réciproques importants, plus elles auront intérêt à participer à une union monétaire • Kenen : une diversification du tissu productif permet de limiter les chocs asymétriques, de se passer de l'instrument du taux de change. [...]
[...] • les prix vont donc augmenter dans une région (donc hausse de l'inflation), mais pas dans l'autre (donc chômage) • les autorités monétaires vont devoir décider entre combattre l'inflation ou le chômage : pour le pb se résolve de lui même, il faut une mobilité totale des facteurs de production, autrement dit du K (une augmentation de l'offre de voiture limite l'augmentation des prix), et du travail (chômeurs vont travailler dans la région qui produit des voitures). La zone euro : une ZMO? En ce sens, nous ne pouvons pas considérer la zone euro comme étant une zone monétaire optimale. Les marchés ne sont pas assez flexibles, notamment le marché du travail (les mouvements de travailleurs sont encore très faibles). L'économiste Christian Saint-Etienne constate, par ailleurs, en 2010 l'existence de deux zones différentes au sein de la zone euro. [...]
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