Les multinationales du crime : mafias, paradis fiscaux, banques

Résumé du document

Aujourd'hui, les frontières s'estompent de plus en plus entre la zone blanche de l'économie légale, la zone grise de la corruption et de l'évasion fiscale et la zone noire de l'économie criminelle car il y a une convergence d'intérêts qui ne cesse de s'accentuer entre des groupes mafieux, des hommes politiques...

Cette convergence est liée au désir de réaliser des profits immenses et d'augmenter des patrimoines personnels.

Ce processus de convergence a été facilité par le processus de la mondialisation et plus précisément par la dérèglementation financière, la mise en place des 3D, le développement des paradis fiscaux et des zones off shore (...)

Extraits

[...] Les américains eux, estiment qu'il y a 200 groupes mafieux de niveau élevés qui agissaient dans 60 pays répartis sur tous les continents. L'efficacité des organisations de l'ombre Minoration des crimes mafieux par rapport aux crimes de masse commis au XXème siècle Pendant longtemps, les crimes mafieux ont eu tendance à être minorés par rapport à d'autres crimes de masse commis au 20ème siècle, comme le génocide arménien en 1915 million de victime), la Shoa à 6 million de victime) , le génocide du Rwanda ( victimes) . [...]

[...] Les intérêts entre structures mafieuses et autorités administratives soviétiques vont fusionner. Pour chaque opération mafieuse, les autorités vont recevoir un tribu qui devient monnaie courante et permet d'acheter des postes clefs. Le terme apparatchik va être alors devenir le synonyme de mafieux et de corrompu. Leonid Brejnev va accélérer la tendance à partir de 1964, car pour une économie soviétique de pénurie, il devient nécessaire de créer des richesses par un autre intermédiaire, c'est-à-dire, par la création d'une économie parallèle qui va permettre à l'intérieur et à l'extérieur du pays de financer des services secrets, le Parti Le KGB (services secrets) va se servir alors d'anciens criminels et de ses agents pour financer ses opérations. [...]

[...] Il va se faire passer pour un homme d'affaire tchèque qui sollicite un rendez-vous pour l'affaire suivante : il veut faire vendre de l'osnium par une entreprise russe à une entreprise tchèque sans que les autorités russes aient connaissances de cette transaction. Neuf des dix juges vont recevoir immédiatement le faux tchèque. Personne ne vérifie sa véritable identité. Très rapidement les neuf vont lui proposer des solutions qui passent par des paradis fiscaux. La plupart proposent la création de société off-shore dans les iles caïmans. Un opte pour le Lichtenstein. Un autre opte le Panama. Aucun état d'âmes chez ces professionnels. [...]

[...] La première épreuve après l'initiation est souvent un meurtre. Mais il y a des exceptions pour les fonctionnaires, les commerçants A Palerme, il existe une organisation territoriale spécifique de la CN : 17 mandamenti pour permettre aux mafieux de cohabiter. Un mandamenti regroupe des familles dont les territoires sont voisins. La CN a mis au point un système de commission pour coordonner et réglementer ses activités : ce sont les commissions provinciales qui ont des missions bien précises : - la résolution des conflits entre les clans mafieux. [...]

[...] Des rémunérations élevées garanties sur les dépôts et des taux très compétitifs pour les clients emprunteurs. Les banques centrales du monde entier y placeront leurs réserves de change en dollars. Ces nouvelles banques échappent à toute contrainte étatique et elles ne sont pas tenues de constituer des réserves obligatoires. Donc par l'intermédiaire des euromarchés, La City va prendre une place déterminante sur ce marché. Il y aurait aussi une raison géopolitique aux eurodollars : le durcissement de la guerre froide et la méfiance américaine envers la Russie et la Chine. [...]