Mondialisation paradoxale, 1939, mondialisation, économie, multilatéralisme
Avec l'arrivée de phénomènes mondiaux (ex : PGM ; économies de plus en plus liées les unes aux autres), il faut trouver des solutions mondiales. Malgré les initiatives, il y a comme une impression de pause dans la mondialisation, entre deux guerres souvent pris comme exemple pour montrer que la mondialisation n'est pas linéaire.
[...] Cependant, dans les années 30, la politique américaine est plus isolationniste, mais il faut nuancer ce constat, car tous les États se replient sur leurs Empires, leurs colonies, etc. Ce repli américain est d'abord économique : baisse du commerce extérieur ; augmentation du protectionnisme en 1930 ; jusqu'en 1932, ils continuent de réclamer les dettes des Français et des Anglais ; ils torpillent la conférence de Londres (1933). Un système national sain est un meilleur facteur du bien-être du monde (Roosevelt) : dans les années 30, la priorité est accordée au redressement de l'économie américaine, c'est la politique du New Deal. [...]
[...] Ce déficit budgétaire est également présent en France, au Royaume-Uni, aux États-Unis. Les nouveaux problèmes apparus pendant la guerre ne disparaissent pas : entre 1920 et 1923, il y a une série de crises dans le monde, les difficultés perdurent, l'instabilité économique s'est installée. On découvre ainsi l'interdépendance économique : pour résoudre les problèmes, il faut coopérer. En 1919, crise aux États Unis, cette crise s'étend en 1920-1921 à l'Europe + crise en 1922 - 1923 en Allemagne. L'effort international a commencé dès la conférence de la paix, Keynes écrit en 1919 Les conséquences économiques de la paix appelle à une coopération économique pour relever l'économie), mais les Américains refusent un plan économique européen. [...]
[...] Gandhi, en 1919 1920, lance un mouvement de non-coopération, l'Inde obtient finalement un nouveau statut à l'Inde en 1935. Mais dans la deuxième moitié des années 30, ce sont toutes les grandes colonies qui sont touchées. L'échec de la coopération internationale, face à la crise, est aussi dû à la conférence de Londres en 1933 (réunit 66 pays) dont le but est d'empêcher la montée du protectionnisme et les dévaluations compétitives. Mais dès le départ, Roosevelt annonce qu'ils vont dévaluer le dollar (la priorité est donnée au New Deal). [...]
[...] En plus, à la conférence de la paix, Lloyd George obtient satisfaction : ils récupèrent l'Irak, la Palestine et certains pays d'Afrique ; et enfin, la SDN est dominée par les Anglais (10 car les dominions et l'Inde sont représentés. L'Empire britannique est assurément sorti de la guerre comme la plus grande puissance du monde (1er ministre sud-africain SMUTS). Il n'y a pas de déclin apparent, mais la Première Guerre mondiale a toutefois atteint leur suprématie, ils veulent redevenir le centre financier du monde et retrouver la convertibilité de la livre en or = conférence de Gênes (Gold Standard Exchange) Ils veulent redevenir une sorte d'arbitre, ils considèrent que l'économie européenne doit repartir et ils veulent donc un relèvement de l'Allemagne. [...]
[...] Les difficultés des années 20 Après la PGM, les grands flux caractéristiques de la mondialisation ne retrouvent pas les niveaux qu'ils avaient atteints en 1913. Le commerce : Le commerce extérieur progresse lentement, il est inférieur à la croissance de la production, ce qui provoque une régression de la part du commerce extérieur dans l'économie. Cela est lié aux politiques protectionnistes (en particulier, renforcement aux États-Unis) et à la contraction du commerce de produits agricoles (dans les années 20, prix des produits agricoles baissent, hausse des prix dans l'industrie donc pas d'intérêt à exporter). [...]
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