Investissement international, globalisation des firmes et mondialisation de l'économie

Résumé du document

La balance des paiements regroupe la balance des transactions courantes et la balance des capitaux.

Les importations sont comptabilisées en douanes en englobant le coût du transport jusqu'à la frontière nationale, sous le nom de CAF. La valeur d'importation est majorée de ses coûts supplémentaires d'assurance et de transport. Distorsion dans les comptes. On considère que la balance commerciale est équilibrée avec un taux de couverture de 97% (X FOB / M CAF : 97%).
De forts gains de productivité ont été réalisés dans les transports.

Les invisibles sont composés des services et des revenus des facteurs. Revenu du facteur travail : Sortie de revenu quand des travailleurs étrangers envoient des capitaux au pays. Revenu du facteur travail : retour des bénéfices des entreprises basées à l'étranger mais aussi dividendes, et intérêts sur obligations. Les bénéfices, dividendes, et les intérêts ne sont pas des capitaux, ce sont des revenus du capital (...)

Extraits

[...] Au les exportations de capitaux ne se limitent pas aux IDE, il y a des joint venture des investissements de portefeuille, des prêts bancaires Les pays d'accueil profitent énormément de ces capitaux pour financer leur développement : L'épargne, chaînon manquant du développement disait Rostow, les importations de capitaux sont alors un palliatif efficace pour le décollage des pays neufs. L'endettement externe englobe toutes les formes de capitaux. L'endettement est-il facteur de croissance ? Dans l'histoire économique, l'endettement externe a été un puissant facteur de développement. [...]

[...] Ces opérations ne sont pas que financières et ont des implications monétaires, sur les taux de change. Vendre des yens fait baisser la valeur du yen, acheter du dollar fait monter la devise américaine. La récente hausse du yen est ainsi la conséquence de la baisse du taux d'escompte de la FED yens pour un dollar actuellement Moins d'opérations de carry trade (les banques empruntent au Japon pour prêter aux USA). Le statut de banque multinationale confère l'accès à de telles pratiques, très rentables. [...]

[...] Un simple IDE destiné à développer une activité à l'étranger constitue une délocalisation s'il vient compromettre le développement national. Selon ce rapport, la France aurait perdu emplois entre 1980 et 1993, de plus entre 3 et 5 millions d'emplois seraient condamnés à terme et dans un nombre de domaines, croissant. Jouet, électronique, services, sous-traitance informatique, call centers L'avantage comparatif de l'Inde par rapport à la Chine réside dans la maîtrise de l'anglais. Les entreprises qui ont délocalisé exercent une pression concurrentielle forte, sur celles qui ne l'ont pas encore fait, et les contraignant à délocaliser à leur tour. [...]

[...] Anciennes et nouvelles tendances dans la stratégie des firmes multinationales depuis les années 1970-1980. Quelles sont les nouvelles stratégies adoptées par les firmes multinationales ? Trois tendances dans l'orientation stratégique sont repérables : - Une accélération de la concentration économique (concentration horizontale) des firmes qui contrôlent une part croissante de leurs marchés et de la concentration financière (croissance externe, rachat de concurrents, fusions-acquisitions). Depuis les années 1980, on assiste à une accélération très forte de ce phénomène, qui n'est toutefois pas nouveau, dans le cadre de la mondialisation et de la concurrence oligopolistique. [...]

[...] Depuis 30 ans, les taux d'équipement des ménages en biens de consommation durables ont atteint des niveaux maximums pour les grandes catégories de biens (automobile par exemple). La Demande industrielle se mue alors en Demande de second équipement, de renouvellement, bien moins dynamique que la Demande de premier équipement à l'œuvre au cours des 30 Glorieuses. Cet essoufflement de la Demande coïncide avec la crise du fordisme. Au-delà, il y a l'essor de la Demande de services. La montée des services dans la consommation des ménages s'explique aussi en partie par un effet-prix inverse à celui observé pour les produits industriels. [...]