La mondialisation se traduit par une mise en réseau du monde. Elle résulte de plusieurs facteurs tels que la baisse des coûts des transports, la libéralisation du marché commercial, la révolution scientifique et technique ou encore la dérégulation du marché financier. Aujourd'hui, la mondialisation entraîne des dynamiques contradictoires, deux thèses antagonistes ont d'ailleurs vu le jour à ce propos. Certains auteurs tendent en effet à considérer que la mondialisation produira des externalités positives à l'échelle mondiale, ainsi la libéralisation des échanges conduira à la croissance et à la réduction des inégalités de développement à travers le monde. En revanche, d'autres estiment que la mondialisation contribue à creuser les inégalités et augmenter la pauvreté en créant des archipels de richesse dans un océan de pauvreté.
[...] Depuis les années 1960, la fonction de la production manufacturière décline avec la délocalisation des usines et de la crise des industries traditionelles au profit des fonctions de services et de commandement : fonctions financières (localisation des grandes place boursières par exemple), sièges sociaux des grandes entreprises, fonctions de recherche et de haute technologie (universités de haut niveau, technopoles fonctions culturelles (musées, salles de concert, théâtres Une métropole est d'abord un lieu de convergence des axes de communication aériens, ferroviaires et routiers voire maritimes. C'est aussi un lieu d'échanges des marchés financiers et des informations avec la révolution des communications. [...]
[...] La mégalopole japonaise ne dispose pas de décision politique majeur. Ces trois mégalopoles ont chacune une richesse produite supérieure à celle de l'Inde ou de la Chine réunies (2004). Viennent ensuite des villes à l'influence mondiale mais aux fonctions incomplètes, elles remplissent souvent le rôle de métropoles à l'échelle continentale ou régionale. Elles se situent dans les pays de la Triade (San Francisco, Los Angeles ou Toronto) et dans les pays émergents (Hong Kong, Singapour, Sao Paulo ou Johannesburg, Séoul par exemple. [...]
[...] Les trois pôles de la triade ne représentent que 14% de la population mondiale mais produisent plus des trois quarts des richesses mondiales, ce sont les espaces moteurs de la mondialisation. La Triade peut également proposer des modèles qui s'imposent au reste du monde (organisation du travail, urbanisme, architecture, mode de consommation, sport, culture On dit que l'oligopole mondial (les zones d'activité) est dominé par le Triade qui détient 86% de la capitalisation boursière mondiale de l'industrie de la recherche et 80% des I.D.E. [...]
[...] Ce sont les N.T.I.C qui expliquent largement cet essor des flux de capitaux et d'information. Les grandes sociétés de ce secteur sont toutes issues de la Triade. La fracture technologique renforce ainsi les disparités spatiales. La mobilité grandissante des hommes Les flux humains croissants sont le reflet des grandes inégalités du monde : contrastes démographiques et de développement, tensions géopolitiques mais ils sont liés à la révolution des transports permettant d'abaisser les coûts millions de personnes dans le monde sont des migrants économiques internationaux se dirigent vers le Nord, main d'œuvre peu qualifiée mais également des cerveaux les flux de réfugiés (30 millions de personnes environ) sont surtout des flux Sud-Sud. [...]
[...] Les façades littorales, reliées à de puissants hinterlands constituent ainsi des centres majeurs d'impulsion de la mondialisation : c'est le cas de la façade atlantique américaine, de la mégalopole japonaise ou du Northern Range au cœur de l'U.E. II) Les Espaces moteurs de la Mondialisation Les pays de la Triade organisent la Mondialisation Une puissance ancienne qui se consolide La domination de la Triade est ancienne, l'Europe affirme sa domination depuis le XVIème siècle et sa puissance a culminé avec les deux premières révolutions industrielles. [...]
Source aux normes APA
Pour votre bibliographieLecture en ligne
avec notre liseuse dédiée !Contenu vérifié
par notre comité de lecture