TPE consacré aux effets négatifs de la mondialisation présentant les inconvénients pour les pays du Sud bien évidemment mais aussi pour les pays du nord qui contrairement à ce que l'on nous laisse croire pâtissent aussi de cette mondialisation à deux vitesses.
[...] On constate que ces délocalisations se font majoritairement des pays du nord vers les pays du sud (notamment vers l'Asie) mais qu'elles s'effectuent également des pays développés vers les pays du nord encore en développement. En effet, rien qu'au Portugal, le coût de main-d'oeuvre (dans le textile) est de / heure (charges sociales incluses) alors qu'il est de $13,8 en France. Ce phénomène se retrouve également beaucoup dans les pays nouvellement intégrés à l'Union Européenne (notamment les pays de l'est) et qui bénéficient d'une main d'oeuvre abondante et à moindre coût. D'autre part, un autre phénomène relativement récent a fait son apparition. C'est celui de la délocalisation des services après ceux de l'industrie. [...]
[...] Le Sud rembourse effectivement 3000 milliards de dollars. En 2000, le paiement de la dette représente 40% des revenus de l'état en Zambie à 35% au Cameroun, en Guinée, au Sénégal ou au Malawi et en Afrique sub-saharienne le poste budgétaire dû au remboursement de sa dette est quatre fois plus importante que les postes santé et éducation. (voir annexe et ) De plus, les différentes tensions internes et externes aux pays stoppent parfois le développement de ces pays. Ceci est notamment visible en Afrique où de nombreux pays sont en guerre : Angola, Somalie, Libéria et de nombreux autres pays encore . [...]
[...] Une très forte exploitation de la main d'œuvre bon marché. Il est évident que dans les pays pauvres, où la main d'œuvre est abondante, les prix du marché du travail soient relativement bas. De plus leur sous qualification reste au profit des grandes entreprises qui exploitent des populations sous-développées. En effet ces entreprises qui à la base étaient implantés à la base dans les pays fortement développés cherchent désormais à s'implanter dans les pays à faible coût de main d'œuvre et pour continuer à vendre dans les pays riches. [...]
[...] (voir annexe Prenons l'exemple du conflit de la banane (juillet 1993). Durant cette année de mise en place du marché intérieur de l'Union Européenne, on a décidé de privilégier les échanges intra européens à ceux avec l'Amérique dans le commerce de la banane. Il en a résulté une plainte contre l'Union Européenne, ne respectant pas les principes du libre échange. Ainsi on constate que les pays notamment ceux du Nord voient dans la mondialisation un moyen de s'enrichir et de faire prospérer l'économie nationale et non une possibilité de développement et d'ententes au niveau mondiale. [...]
[...] Ces délocalisations ont entraîné de grandes vagues de chômage aux États- Unis, en Union Européenne et ont eux des conséquences désastreuses au niveau social. En effet ces emplois, notamment dans l'industrie, qui ne nécessitaient peu de qualifications laissent des milliers de gens dans le désespoir de retrouver un travail dans un monde où le marché de l'emploi est hostile, surtout pour les non qualifiés. (voir annexe Une ouverture des marchés qui anime un mouvement de protectionnisme. L'ouverture des frontières, notamment ici au niveau agricole a favorisé l'apparition de politiques protectionnistes au sein même des pays les plus impliqués dans la mondialisation. [...]
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