La mondialisation et les crises

Thèmes abordés

mondialisation, capitalisme, marchandisation, mondialisation commerciale, production transnationale, globalisation financière, mondialisation productive, mondialisation financière, déréglementation, désintermédiation, décloisonnement, inégalités sociales, altermondialisme, démondialisation, antimondialisme, pauvreté, théorie des capacités, Amartya Sen, IDH Indice de Développement Humain, PIB Produit Intérieur Brut

Résumé du document

La mondialisation est une notion très en vogue, sans doute une des notions économiques les plus utilisées dans les médias, donc une diffusion à l'échelle mondiale. Aujourd'hui, depuis les années 2000, le terme « délocalisation » est davantage utilisé, c'est une version plus négative alors qu'il était positif dans les années 1980-1990.
C'est un mot très utilisé, mais peu défini avec précision : il signifie structurellement : la mondial-isation = Devenir mondial= un changement d'échelle.

Extraits

[...] Qui critique la mondialisation ? La critique de la mondialisation n'est pas homogène selon les pays, elle est plus forte dans les pays développer (France, États-Unis), car les pays en développement se sont enrichis par la mondialisation (Brésil, Chine). Mais même dans les pays développés, cela dépend des catégories sociales, les supérieurs sont pour, contrairement aux classes inférieures qui sont moindre, car les concurrents des ouvriers sont directement les chinois par exemple alors que les plus aisé ne ressente pas la concurrence. [...]

[...] En effet, le monde se retrouve dans un contexte de paix (Congrès de Vienne en 1815), dans une forte baisse des coûts de transports, un assouplissement des politiques commerciales (tendance à la baisse des droits de douane), au moins jusqu'aux 1870-1880's. les pays s'échangent des produits ou des services de secteurs ou branches différentes (commerce inter-branche). On parle alors d'une mondialisation commerciale. Cette période de « première mondialisation » est caractéristique d'un facteur travail particulièrement mobile à l'international dont des flux migratoires records, que l'on ne retrouvera plus (entre 1860 et millions d'européens émigrent, surtout vers les EU). On parle d'une mondialisation productive. [...]

[...] Le capitalisme fordiste, pour eux, a minimisé le taux d'exploitation dans le sens où il a instauré le compromis entre une intensité du travail importante et une augmentation importante des salaires, rendu possible par une productivité plus importante et donc une par une croissance économique. C'est un capitalisme qui crée beaucoup plus de richesses⇒ on peut donner plus aux travailleurs et aux capitalistes dans le même temps. La seconde condition pour avoir un capitalisme qui exploite moins, c'est la fin de la Guerre Froide. En effet, la division du monde en 2 blocs a empêché un certain nombre de délocalisations alors sous contrôle de l'URSS. [...]

[...] Ces rapports de force géopolitique sont importants dans les rapports de forces internes. Dans les années 1980, il y a un nouveau mode qui existe, c'est le capitalisme actionnarial, on assiste à un retournement de la position dominante dans les entreprises : vont déterminer que le rôle dominant et prépondérant de l'entreprise est désormais dans les mains des actionnaires au détriment des managers. Un nouveau type de salariés émerge dans le capitalisme, ce sont les managers. Nouveauté pour les marxistes, puisqu'il y a une opposition entre les capitalistes et les prolétaires, maintenant, des managers ont été recrutés (donc des prolétaires), qui doivent désormais gérer l'entreprise. [...]

[...] Ceux qui dominent sont ceux qui possèdent des actions. La logique est celle de la rentabilité financière (objectif des entreprises et de ceux qui possèdent les entreprises est de maximiser la valeur boursière de l'entreprise et non pas de maximiser sa production). Le fait de rechercher toujours plus de rentabilité financière peut entrer en contradiction avec le fait de produire : les investissements sont faits pour payer des actionnaires or cet argent aurait pu être destiné à des achats permettant d'augmenter la productivité à court, moyen ou long terme. [...]