mondialisation, aspects économiques, aspects sociaux, aspects politiques, aspects culturels, aspects environnementaux
Dès 1931, Paul Valéry : « Toute le terre habitable a été de nos jours reconnue, relevée, partagée, entre des nations. Le temps du monde fini commence ». Ainsi, même si le néologisme « mondialisation » n'apparaît que dans les années 1990, le phénomène que nous évoquons là est bien plus ancien que cela, certains le font même remonter au Moyen-âge, avec la prise de conscience du caractère fini du monde.
Dans un premier temps (années 1990) : mondialisation appréhendée sous ses aspects économiques : libéralisation des échanges et des flux commerciaux, délocalisations, constitution de FMN, et globalisation financière….
Attentats du 11 septembre = électrochoc, on s'aperçoit que la mondialisation revêtait également des dimensions politiques, sociales, culturelles voire même idéologiques.
Marshall Macluhan : image d'un « village global » : renvoie à contact immédiat et continu avec le monde entier, de la région la plus proche à celle-là plus éloignée, qui fut rendu possible par un certain nombre de découvertes scientifiques, notamment dans le domaine des communications ».
[...] Ce qui est vrai pour la culture l'est-il pour l'identité ? C'est surtout à la fin de la Guerre Froide que beaucoup d'intellectuels se sont demandé si avec la chute de l'URSS, le mode de société occidental allait s'imposer de lui-même à la planète. C'est ce que pensait Fukuyama, qui parle en 1989 de la fin de l'histoire et du dernier homme. Il parle de : point final de l'évolution idéologique de l'Humanité et l'universalisation de la Démocratie libérale occidentale comme forme finale de gouvernement humain Il est en opposition avec la fameuse théorie du choc des civilisations de Samuel Huntington, ancien conseiller de Reagan. [...]
[...] De plus, compte tenu de la croissance économique et de l'interdépendance des sociétés, un nombre de plus en plus important de problèmes proprement globaux. Qu'est ce que la gouvernance mondiale d'aujourd'hui ? - Définition : elle désigne l'ambition de gouverner l'interdépendance internationale et les problèmes qu'elle fait naître, mais sans gouvernement. - Ses origines remontent assez loin, son acte de naissance est la création, aux lendemains de la seconde guerre mondiale, d'un réseau d'institutions internationales : le système des Nations unies et les institutions financières internationales, Fonds monétaire international et Banque mondiale, de forums divers d'un ensemble d'accords sectoriels - Prolifération les accords régionaux : UE, ALENA, MERCOSUR Plusieurs modes et niveaux de gouvernance mondiale : - La norme commune : gouvernance par la fixation de standards internationaux. [...]
[...] Cela conduit à ces phénomènes de bulles. Exemple : c'est en se fondant sur la croyance d'un miracle asiatique que les agents économiques ont continué à investir dans les pays d'Asie du Sud, ce qui a débouché sur la crise de 1997. Il a donc eu un certain nombre de propositions qui ont émergé pour réguler les marchés financiers et éviter ces crises récurrentes : - La taxe Tobin, du nom de son inventeur : taxe qui serait prélevée sur chaque transaction à caractère spéculatif, dont le montant serait alloué à l'aide au développement ou à la protection de l'environnement. [...]
[...] Sophistication des produits financiers négociables sur le marché. Conséquences : - extrême fluidité des marchés financiers - découplage sphère financière / économie réelle - facilitation de la propagation d'une crise d'une place financière à une autre. On déplore souvent l'incapacité des gouvernements et des institutions internationales à guérir ces crises. Néanmoins il ne faut pas perdre de vue que ce sont ces mêmes gouvernements et institutions qui ont placé leur confiance dans les années 80 dans l'autorégulation des marchés financiers, croyant que les investisseurs agissent de façon rationnelle. [...]
[...] Transition : les frontières politiques et économiques nationales s'effritent, qu'en est-il au niveau culturel et identitaire ? Les particularismes culturels et identitaires à l'épreuve de la mondialisation : vers une société universelle ? Aujourd'hui, on accuse souvent la mondialisation de tuer les cultures d'uniformiser les modes de vies partout sur la planète. Mais est-ce vrai ? Evidemment quand on aborde ce sujet, on parle toujours d'américanisation, d'occidentalisation. Benjamin Barber : une culture planétaire en voie d'émergence, diffusé par les grands médias et les industries culturelles, relayée par une avant- garde métropolitaine. [...]
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