mondialisation, libéralisation des mouvements de capitaux, nation, comptes extérieurs, conception mercantiliste, conception individualiste
La nation est perçue comme une firme, c'est une conception implicite qui peut être attribuée au mercantilisme qui concernait à l'époque les souverains. Selon cette conception la nation s'incarne dans L'État, le souverain doit être un bon commerçant qui cherche à vendre un maximum et à acheter au minimum. Ici le rôle de L'État est de favoriser un excédent commercial. Importations minimums et exportations maximums. À l'époque cet excédent se voyait par une accumulation de métaux précieux. Cette conception comporte des limites que l'on peut résumer en 3 points.
[...] Il convient également de tenir compte de l'existence de groupes au sein de la nation. Au niveau des êtres vivants on constate qu'il y a plusieurs groupes : producteurs, consommateurs, des firmes, groupes de firmes, des secteurs, des branches, qui auront des intérêts contradictoires. Dans ce sens on peut dire, selon François PERROUX, que la nation est un groupe de groupes, solidaire dans la croyance en une destinée commune, et dans l'acceptation de sacrifices en vue de la réaliser. On peut exalter les intérêts communs dans le cas d'une menace extérieure mais dans la plupart des cas il y aura une divergence d'intérêts. [...]
[...] La nation et ses comptes extérieurs Pour comprendre les relations extérieures d'une nation il convient au préalable de distinguer les espaces de référence en considérant les différences entre nation et territoire. Le concept de territoire renvoi à un espace sur lequel s'exerce la souveraineté de l'État national. En revanche le concept de nation groupe ayant une conscience nationale, n'est pas directement perceptible dans les statistiques. Il n'existe aucune possibilité d'isoler l'activité des personnes physiques nationales et étrangères selon le droit public. [...]
[...] - Ensuite une nation peut être difficilement à un centre de décision unique. Il y a là aussi une comparaison abusive entre la nation composée de plusieurs centre de décision et une firme qui est à elle seule un centre décisionnel. - Ce qui nous conduit à la 3e limite qui est qu'une nation ne peut se donner un objectif unique accepté de façon unanime car les décisions sont prises selon la règle de l'unanimité, tous les votants ayants un droit de veto. [...]
[...] Ici le rôle de L'État est de favoriser un excédent commercial. Importations minimums et exportations maximums. À l'époque cet excédent se voyait par une accumulation de métaux précieux. Cette conception comporte des limites que l'on peut résumer en 3 points : - Rapprochement trompeur entre la firme et la Nation. La firme est conçue pour l'échange, tandis que la nation est un ensemble qui produit certes, mais pour consommer. Dans ce cadre le concept de compétitivité a un sens différent selon qu'il s'agit d'une firme ou d'une nation. [...]
[...] Ensuite, parce que du point de vue des droits à disposition, le territoire détient un droit sur les revenus et les capitaux, alors que la nation détient en plus un droit semblable sur le patrimoine extérieur ainsi que sur les revenus obtenus à l'extérieur. Pour bien comprendre il suffit d'opposer PIB et PNB. Ces différences apparaissent dans les grands équilibres : PIB = C + I + Balance commerciale PNB = PIB + (XR MR) Balance des revenus Ces 2 balances représentent la balance des opérations courantes. Elle s'inscrit dans une logique patrimoniale, il s'agit de voir si la nation s'enrichie ou s'appauvrie en entrant en relation avec le RDM. [...]
Source aux normes APA
Pour votre bibliographieLecture en ligne
avec notre liseuse dédiée !Contenu vérifié
par notre comité de lecture