crise des subprimes, marché immobilier américain, système financier international, transmission de la crise par titrisation, crise économique
Depuis l'été 2007, le système financier international traverse une crise comparable à celle de 1929. Mais en 2007, elle se caractérise par une complexité et une sophistication de la titrisation. Cela a entrainé un tel manque de transparence que l'effondrement d'un marché immobilier national s'est transformé en un effondrement général de l'économie.
L'effet de contagion a été fort : faillites bancaires, pertes financières, une croissance mondiale ralentie voire nulle, des gouvernements impuissants mais qui cherchent des solutions à long terme pour lutter contre cette crise.
On peut affirmer que l'origine même de la crise de 2007 a été la chute du marché immobilier américain. Pour le comprendre, il faut remonter au début des années 2000.
[...] Ou encore la faillite de la banque Lehman Brothers qui reste avant tout un des faits les plus marquants de cette crise La titrisation est à l'origine de la dissémination de la crise Les prêts subprimes ne représentant que 15% du total des prêts hypothécaires américains, on ne peut affirmer que ces méthodes aient pu à elles seules provoquer une crise aussi importante. La propagation de la crise résulte en réalité du comportement des établissements financiers face à une mutation opérée depuis une quinzaine d'années : la titrisation. Il s'agit d'une technique financière qui permet à une banque de transformer en titres négociables des actifs non liquides qu'un investisseur peut acheter et vendre à tout moment. [...]
[...] Pour financer ces opérations, la banque s'oriente vers le marché obligataire afin de vendre aux investisseurs des titres adossés à l'immobilier. Le niveau de risque est minimisé du fait que la banque n'a pas à supporter les crédits. Elle n'est donc pas dans l'obligation d'utiliser ses fonds propres en cas d'insolvabilité de la part de ses emprunteurs. La titrisation offre donc aux banques une opportunité d'alléger leurs bilans et en soit, elle est censée être une opportunité de rentabilité pour les investisseurs. Cependant, les dérives de ce système ont été nombreuses et importantes. En voici quelques unes. [...]
[...] La fragmentation d'actifs toxiques par la titrisation pour former des fonds de créances et parfois des fonds dont les détenteurs n'en connaissent pas la composition ni les risques. Associé à un manque de transparence dans la lisibilité des critères des agences de notation qui ne permettait pas de déterminer le risque encouru. Mais aussi au niveau de l'oubli de la modération de la part des entreprises et des institutions financières dont le principal objectif était d'améliorer la rentabilité. Les banques ont donc pris de plus en plus de risques. [...]
[...] Ce qui a conduit à une crise jumelle, c'est-à-dire une crise bancaire et boursière. Ce qui continuera vers une crise de la dette, de la croissance et de la gouvernance. Le problème de gouvernance a amplifié la dette des Etats et donc les problèmes de croissance De nombreux plans de relance ont été mis en place afin d'enrayer la crise économique liée à la crise financière Tous ces événements ont eu mécaniquement un impact fort sur l'économie mondiale et plus précisément sur l'investissement, l'emploi, la consommation des pays touchés par la crise. [...]
[...] Cette crise de confiance a une part d'irrationalité qui semble autoalimentée par les inquiétudes des investisseurs, des anticipations démesurées, de la peur de la présence ou non de produits toxiques voire des simples rumeurs. Tous ces éléments ont abouti à un gel complet du marché monétaire. La situation a été difficile à gérer. Les Etats ont essayé d'endiguer le phénomène en soutenant l'activité, les banques centrales ont injectés en masse des liquidités pour pallier à l'effondrement du secteur bancaire. De nombreuses mesures ont être prises afin de contrer cette crise de la liquidité. [...]
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