Au cours des dernières décennies, l'Amérique Latine a amorcé un processus de grandes transformations. En effet, les économies de la région ont mis en place d'importantes réformes accompagnées d'une transition démocratique généralisée. Ce triple mouvement de transformations économiques, sociales et politiques est certes incomplet mais n'en reste pas moins remarquable. En l'espace de trente ans, l'Amérique Latine a été soumise à un déluge de paradigmes et de modèles, la plupart du temps accompagné d'expérimentations sévères et douloureuses. En moins d'une trentaine d'années, les pays latino-américains se sont développés et occupent désormais une place de plus en plus importante sur le devant de la scène internationale. Parmi ces pays, trois retiennent particulièrement notre attention pour leur développement économique rapide et efficace, pour leur transition démocratique, pour leur grande réforme mais également pour les crises économiques et financières qu'ils ont subies et les échecs qu'ils ont surmontés. Ces trois pays latino-américains sont le Brésil, le Chili et l'Argentine.
[...] Parmi ces pays, trois retiennent particulièrement notre attention pour leur développement économique rapide et efficace, pour leurs transitions démocratiques, pour leurs grandes reformes, mais également pour les crises économiques et financières qu'ils ont subies et les échecs qu'ils ont surmontés. Ces trois pays latino-américains sont le Brésil, le Chili et l'Argentine. Le Brésil est le pays le plus grand et le plus peuplé d'Amérique latine avec une superficie de km2 et une population atteignant en 2012 environ 194 millions d'habitants. [...]
[...] En effet, les financements prévus n'ont pas pu être accordés en totalité et dans le Nord-Est des bénéficiaires percevaient frauduleusement l'aide publique, ces personnes avaient un revenu très nettement supérieur à la limite fixée par le gouvernement pour pouvoir bénéficier des aides. Le président Lula va également s'attaquer au problème des paysans sans terre. Dans les régions agricoles brésiliennes des paysans disposent de moins de des surfaces cultivables. Il y a ainsi près de 12 millions de paysans sans terre au Brésil. Le pays à une agriculture que l'on peut qualifier d'exportation de ce fait, pendant des années une politique de promotion d'un certain type d'agriculture, qu'on peut qualifier d'industrielle et patronale a été mis en place. [...]
[...] À noter que le Brésil intéresse également de nombreux investisseurs étrangers. Ce contexte financier se révèle être particulièrement porteur pur l'Asie de l'Est qui est à partir des années 1980 le pôle le plus dynamique de l'économie mondiale. En effet, c'est à cette époque que se développent les Tigres (Indonésie, Malaisie, Philippines, Thaïlande, Viet Nam), peu de temps après les Dragons, des pays faiblement peuplés bénéficiant d'un contexte politique particulier. Ces pays ont été incités notamment par le FMI, à ouvrir leurs marchés de capitaux dans un contexte de change fixe (c'est-à-dire que la plupart des monnaies sont rattachées à un panier de monnaies où le dollar occupe une place prépondérante, ces monnaies ne peuvent donc varier que très peu par rapport au cours du dollar). [...]
[...] Les inégalités persistent en Argentine. Différentes hypothèses sont avancées pour expliquer ce maintien. Tout d'abord une forte corruption généralisée qui fait désormais presque partie de la culture argentine. Comme l'indique le graphique ci-contre, la corruption reste forte en Argentine avec un pic en 2000. Même si elle a baissé depuis lors, aucune mesure significative n'a été prise pour tenter de réduire et de vaincre cette corruption. En novembre 2012 les Argentins, exaspérés par cette corruption ambiante, ont exprimé leur mécontentement au travers d'une grande manifestation qui avait pour slogan : Non à la corruption et à l'insécurité en Argentine Le maintien des inégalités dans le pays peut également s'expliquer par un système judiciaire peu efficace, ce qui n'est pas sans lien avec la corruption. [...]
[...] Or depuis quelque temps, la donne a changé. En effet, la cité État fait face à la fin de l'année 2010 à une vague de violence urbaine impliquant de nombreux adolescents. Les affaires déférées au Tribunal pour enfants ont été multipliées par trois en l'espace de 30 ans, passantes d'environ 200 cas par an dans les années 1990 à plus de 700 cas en 2009 et les affaires de viol impliquant des mineurs de moins de 14 ans ont augmenté de entre 2008 et 2009[31]. [...]
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