L'histoire des théories anglaises renvoie aux auteurs grecs alors même que l'activité économique est très réduite au cours de l'antiquité grecque.
Cela prouve qu'une discipline peut apparaître dans ses aspects théoriques au-delà des faits et de la réalité concrète.
On peut remarquer que la première grande théorie apparaît avec Smith et Ricardo c'est-à-dire au cours de la période classique (fin du XVIII – XIXème) alors même que les échanges entre les pays existent depuis longtemps.
Les économistes seraient en retard en matière d'échanges internationaux, ce domaine d'analyse aurait-il des spécificités qui interdiraient de prévoir la naissance du commerce mondial ?
[...] II-B les principaux apports de la nouvelle théorie du commerce. Cette nouvelle théorie se présente comme une alternative aux théories traditionnelles en s'appuyant sur deux nouveaux outils qui sont censés expliquer les spécificités du commerce international La référence au rendement d'échelle 2. La différenciation du produit. Dans la théorie traditionnelle, les rendements d'échelle sont implicitement supposés constants ce qui permet de justifier le raisonnement au niveau des nations. Dans ces modèles traditionnels, la taille des nations n'a aucune importance. Ce qui compte ce sont les différences dans les coûts comparatifs globaux ou dans les dotations factorielles et cela permet de supposer que les transferts des facteurs de production d'un secteur à l'autre reviennent à multiplier par deux les quantités produites. [...]
[...] Dans ce contexte, c'est la taille du secteur qui influence fortement sa compétitivité notamment par rapport à un concurrent. La taille du secteur dépend aussi de la taille du pays. Dans la théorie du CI, intervient donc la nécessité de tenir compte de la taille relative des pays concernés par le CI. Un petit pays ne sera pas en mesure de posséder de grands secteurs industriels et n'aurait aucune chance de résister en terme de cout dont les secteurs de production rencontrent cette logique d'économie d'échelle externe. [...]
[...] Chapitre 3 : La nouvelle théorie du commerce international. I Introduction Cette nouvelle théorie apparaît dans les années 80, en rupture avec l'hypothèse centrale des modèles de L.E c'est-à-dire celle de concurrence parfaite et en proposant la prise en compte d'une hypothèse de concurrence imparfaite. Il s'agit de tenir compte de la réalité de l'organisation des principaux marchés industriels qui fonctionnent sur des bases monopolistiques/duopolistiques/oligopolistiques. De plus cette nouvelle théorie suppose l'existence possible d'économie d'échelle qui fait intervenir la taille des firmes, des secteurs et même des nations notamment dans l'évaluation des coûts de production. [...]
[...] Dans ce contexte, on voit que le protectionnisme est perçu comme une défense ou une mesure de rétorsion. Cela prouve que si les tendances à la protection s'appuient sur une idée simple selon laquelle les importations sont une concurrence inacceptable à l'origine des problèmes économiques et du chômage, elle néglige un élément crucial, que les exportations sont restreintes, prennent des mesures de rétorsion contre les pays protectionnistes et s'en suit une escalade de mesures qui se retournent contre le premier pays qui a lancé le processus protectionniste. [...]
[...] La force des classiques c'est d'avoir réussi à démontrer l'intérêt du libre échange alors que finalement le protectionnisme était une thèse non démontrée. On peut dire que pendant longtemps toutes les théories du CI iront dans le même sens c'est-à-dire qu'elles défendront le libre échange jusqu'au milieu des années 80. Dans les années 80, apparaît la nouvelle théorie du CI qui va offrir une certaine dimension théorique autrement dit, le protectionnisme sera analytiquement fondé en tant que solution partielle et ponctuelle pour défendre l'intérêt national. [...]
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