L'internationalisation n'est pas une nouveauté, l'homme n'est jamais resté renfermé sur lui-même. L'internationalisation apparait dès le 13e siècle avec les échanges commerciaux (Marco Polo rapporte de la soie, des épices, de la poudre à canon). Ce commerce qui se développe dans le monde se fait au détriment des cultures vivrières. Il s'agit également d'échanges biologiques, culturels (langues, évolutions des mentalités, individualisme, démocratie, religion). Il s'agit aussi du commerce triangulaire qui donne lieu à la marchandisation de l'homme. On assiste à la mondialisation du sucre, entre 1800 et 1890 la production et la consommation ont été multipliées par 20. A partir de la Seconde Guerre mondiale, apparait la mondialisation des échanges avec une croissance exceptionnelle des échanges, chaque nation pouvant échanger avec le reste du monde. C'est aussi l'apparition du commerce multilatéral. La notion de mondialisation productive apparait également : c'est la DIPP, le but étant de rechercher les avantages comparatifs. Cette mondialisation entraine les délocalisations. La production nationale ne tient plus compte des frontières, l'objectif est de tirer le maximum de profits en utilisant les avantages comparatifs des différents pays.
[...] Ainsi, sous l'impulsion de la Prusse, nait en 1834 le Zollverein qui instaure un tarif douanier vis-à- vis de tous les pays extérieurs à l'Union. La France, après une période d'ouverture au renoue avec le protectionnisme tarifaire dès 1881, et avec l'instauration des tarifs Méline en 1892 Le 20e siècle : la crise de 29 marque le retour généralisé au protectionnisme tarifaire. Dès 1930, les EU élèvent leurs taxes douanières, suivies par le RU en 1931 (Abnormal Importations Act). La France relève ses tarifs douaniers à trois reprises (1931). [...]
[...] La firme préfèrera réaliser un IDE plutôt que des exportations. - Il peut s'agir aussi d'une intégration verticale (amont ou aval) qui répond à une situation de marché caractérisé par un petit nombre de contractants et une asymétrie d'information : la qualité d'un produit ne pouvant être contrôlée ex ante par les acheteurs, la situation typique d'Akerlof du market of lemons risque de se produire. L'acheteur offre un bas prix et le vendeur ne peut le persuader de la qualité de son produit. [...]
[...] En effet, par rapport à la période précédente, le TCAM du commerce international marque un repli : il devient inférieur à celui de la production ce qui entraine à une relative fermeture des économies à l'échange international. Au cours de cette période, le commerce international connait des évolutions contrastées, puisque pendant la 1GM il stagne, puis progresse jusqu'aux années 20, pour se contracter fortement lors de la Grande Crise de 1929 où il diminue de 25% en volume. Une faible reprise s'opère à partir de 1934. Cette crise se traduit par un recul de la part des EU, une relative stabilité de l'Europe et une progression du Japon. [...]
[...] La dévaluation affecte l'ensemble des importations. (Ex : Japon dans les 1970's). Les justifications du protectionnisme Le protectionnisme a souvent été instauré au nom de l'intérêt national Le protectionnisme éducateur de F.List Les spécialisations internationales n'étant pas figées, en particulier à cause des mutations de la demande mondiale et des révolutions technologiques, les pays qui veulent tirer le meilleur parti de la logique ricardienne doivent s'engager dans de nouvelles productions qui seront ensuite exportées. Ainsi, la dynamique des avantages comparatifs peut nécessiter la mise en place d'un protectionnisme temporaire pour que la nouvelle activité qui nait ne soit pas pénalisée par rapport aux firmes étrangères qui réalisent des économies d'apprentissage. [...]
[...] Cette stratégie de glocalisation selon Akio Morita, permet aux FMN d'accroitre leur efficience au sein de l'économie mondiale. Par ailleurs, la délimitation des groupes multinationaux est délicate dans la mesure où la composition maison mère / filiale est plus complexe. D'une part, la maison mère, bien qu'elle contrôle souvent ses filiales, ne détient pas 100% du capital, puisque celui-ci est souvent dispersé. D'autre part, les FMN ont souvent recours à la sous-traitance pour une partie de leur production. D'ailleurs, ces sous-traitants font l'objet d'une hiérarchisation. [...]
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