Cette période qui s'ouvre au milieu des années 1940 est une période extrêmement riche en enseignements économiques. Ce sont des enseignements nombreux et surtout variés, c'est une période de reconstruction mais surtout une période de restructuration économique et sociale. Une restructuration parce qu'il faut de nouvelles institutions pour organiser de nouvelles relations économiques. C'est à la fois le milieu social, culturel, institutionnel, juridique ainsi que le milieu politique qui va entrer en mutation dans la deuxième moitié du XXe siècle. Désormais les relations s'envisagent à l'échelle mondiale.
Pour réguler ces mouvements vont émerger de nouvelles institutions, qui sont d'essence supérieure, au-dessus des États, elles peuvent être soit régionales : Union européenne, soit mondiale : OMC.
Les décisions, les règles déterminées par ces institutions s'imposent aux nations, elles traduisent le fait que les économies sont de plus en plus dépendantes les unes des autres. Ça se traduit par plus de solidarité, mais se traduit aussi une plus grande facilité à transmettre les crises.
C'est bien dans cette logique que dans les années 1980, puis 1990 on a pu penser que les violentes crises financières en Amérique du Sud, en Asie du Sud-est et en Russie, on a pu penser que ces crises allaient emporter avec elles le capitalisme des pays développés. Néanmoins, depuis l'économie mondiale se caractérise par de vastes zones d'ombres, vastes zones d'incertitudes y compris sur les pays développés.
Bien malin celui qui aujourd'hui pourrait anticiper le devenir du capitalisme mondial ! Pour le moment le capitalisme s'oriente plutôt vers un capitalisme raisonné, c'est un capitalisme que l'on surveille et qu'on contrôle. On peut aller jusqu'à adopter des mesures protectionnistes. On adopte les idées de KEYNES.
Pour comprendre cette période, nous allons nous intéresser aux phénomènes des internationalisations des échanges, mise en place progressive de règles pour favoriser la stabilité internationale et donc le développement des échanges.
[...] La gestion des éléments économiques des vaincus par les puissances économiques des vainqueurs. Désorganisations des courants traditionnels des échanges internationaux, on passe du multilatéralisme au bilatéralisme. Les USA s'affirment comme le pole financier mondial puisqu'ils sont les seuls en capacité de traiter au reste du monde. Les USA deviennent le pôle commercial mondial, entre 1938 et 1945 les USA vont multiplier leurs exportations en volume par 2,5 leurs exportations sont stratégiques (réellement des moteurs de développement) ils exportent pour le développement de l'industrie, matériel agricole. [...]
[...] Cela implique qu'il n'y aura pas de préférence économique nationale. Cela suppose que trois règles sont respectées : la clause de la nation la plus favorisée (on la trouve dans l'article 1 du GATT, elle stipule qu'en étant automatiquement les avantages acquis par un partenaire à tous les partenaires), la règle de l'égalité de traitement national (une fois les droits de douane payés, une fois les cotât respectés les produits étrangers vont êtres soumis à une réglementation identique à celle que supporte les produits nationaux), la consolidation des accords (article 2 du GATT et elle stipule que l'on ne revient jamais sur des accords antérieurs. [...]
[...] Deux pays qui décident délibérément de limiter leurs exportations. Ex : AMF (accord multifibre) signé en 1974 concerné le secteur textile et qui prévoit de limiter les exportations de textiles depuis les pays en développement vers l'Europe. Cet accord a été négocié pays par pays et produit par produit. Cet accord s'est achevé en 2005. Le GATT a condamné, mais toléré les échanges compensés. Faute de réserve en devises suffisantes, certains pays vont décider de payer leurs importations en biens ou en services (ex. [...]
[...] Il peut dépendre de la position géographique. Une monnaie qui n'est pas trop forte favorise les exportations, parce qu'elles les rendent compétitives, cette même monnaie renchérit les importations, ce qui va les limiter. Symétriquement une monnaie forte va renchérir les exportations, elle les rend donc moins compétitives, donc elles sont limitées. Un pays va être plus ou moins ouvert en fonction de ses besoins c'est- à-dire en fonction de ses ressources. Principe de la DIT (division internationale du travail) on ne doit pas craindre d'acheter à l'extérieur ce que les producteurs étrangers fabriquent à meilleur compte que nous. [...]
[...] On réalise enfin que l'on s'est trompé de diagnostic sur la crise. Paragraphe 3 : 1989 la titrisation de la dette des PED En 1989 il semble que l'on trouve enfin la solution à la crise et heureusement parce que cette crise s'aggrave s'enlise et se propage. La crise apparaît enfin sous son vrai jour, il s'agit d'une crise structurelle, cad d'une crise de solvabilité. Cela signifie que les pays sont incapables de rembourser leur dette et cela implique que la situation de la crise n'a pas changé. [...]
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