Les Etats-Unis ont connu de nombreuses crises financières avant 1929. Une raison en est que le secteur bancaire était peu organisé. Jusqu'en 1913, il n'y avait pas de Banque centrale. Quand une crise financière éclatait, il n'y avait pas d'autorité monétaire capable de fournir des liquidités importantes aux banques. La crise entraînait des faillites de banques et d'entreprises, et par conséquent une récession sévère.
Dans le graphique 1.1, les récessions correspondent à des baisses simultanées de la construction et de la production industrielle. On observe des baisses importantes entre 1870 et 1877, entre 1893 et 1898, entre 1929 et 1933. On remarque aussi qu'après 1950, les baisses de la construction et de la production industrielle sont beaucoup moins sévères : la croissance est beaucoup moins instable après 1950, pour des raisons qui sont analysées dans le chapitre 3 (...)
[...] Les changements dans l'organisation interne de l'ensemble des pays développés, dans les relations internationales, et en Europe sont d'abord présentés. Ensuite, les transformations de la conjoncture et de la croissance sont analysées. 1/Les bouleversements internes aux économies développées (1914-1950) Les transformations les plus importantes ont été le développement des États providence, l'abandon de l'étalon or, et le renforcement des syndicats de salariés. Développement des Etats providence - Abandon de l'étalon or Renforcement des syndicats de salariés L'expansion des Etats providence Le tableau 3.1 donne le poids des dépenses publiques totales dans le Pib, en les décomposant par grandes fonctions. [...]
[...] La politique macroéconomique doit en priorité limiter l'inflation et les déficits publics ; la lutte contre les récessions (politique anticyclique) et le chômage passent au second plan. La croissance économique doit être favorisée par la construction d'un grand marché européen fondé sur le respect des règles de la concurrence. Ceci permettra de réaliser des économies d'échelle, de bénéficier des gains de l'échange international grâce à l'accroissement des échanges intra-européens, et de pousser les entreprises à accroître leur efficacité sous la pression d'une concurrence accrue. Austérité et libéralisation sont les deux priorités des politiques économiques communautaires. [...]
[...] (1999), Une troisième révolution industrielle aux Etats-Unis ? La lettre de l'OFCE, juillet Baudchon H. et Chauvin V.(1999) , Les cigales épargnent-elles ? Une comparaison des taux d'épargne français et américain Revue de l'OFCE, 68, juin, p. 127-164 Baudchon H. et Fouet M. (2002), L'économie des Etats-Unis la Découverte Brender A. et Pisani F. [...]
[...] et Stark H. ed. (2004, 2005), Radioscopie de l'Allemagne Inistitut Français des Relations Internationales (IFRI) Demotes-Mainard M. (1989), L'économie de la Rfa La Découverte Depecker J.P. et Milano S. (1995), Économie et société allemandes Nathan Keizer B. et Kenigswald L. (1996), La triade économique et financière : Amérique du Nord, Asie de l'Est, Europe de l‘Ouest Le Seuil Lampert H. [...]
[...] Le graphique 5.4 montre que la rentabilité du capital Pro*/Pk.K s'est dégradée de 1966 à 1982 ; elle est restée assez faible de 1982 à 1991 ; depuis 1992, elle a augmenté. L'équation comptable ci-dessus et le graphique 5.4 permettent d'expliquer ces évolutions. La part des profits dans la valeur ajoutée (Pro*/Py.Y) est restée assez stable à long terme ; elle oscille à court terme, mais entre 1956 et 2004, elle est restée comprise entre 30% et 35%. Ceci vient du fait que les salaires réels s'ajustent aux gains de productivité du travail. [...]
Source aux normes APA
Pour votre bibliographieLecture en ligne
avec notre liseuse dédiée !Contenu vérifié
par notre comité de lecture