Ce document est une analyse historique de 1945 à aujourd'hui de la croissance économique dans les principales régions du monde. Il évoque les différentes évolutions de la croissance et permet de cerner les mutations structurelles des pays développés avec l'intervention de l'Etat dans l'économie, la désintermédiation progressive des marchés, et également la privatisation des économies.
[...] Il rejette donc totalement l'idée d'une courbe de Philips à long terme (relation inverse entre inflation et chômage) - La nouvelle école classique de Lucas, Barro, Sargent et Wallace radicalise cette critique monétaire : selon eux, c'est carrément toute politique économique qui est inutile ! Ils définissent la notopn d'homoeconomicus parfaitement rationnels, informés et conscients des conséquences économiques de leurs décisions dans le cadre dans lequel ils agissent. Pour résorber le chômage, il serait donc inutile de mettre en œuvre des politiques conjoncturelles, sauf s'il s'agit d'actions visant à restaurer les mécanismes de marché. [...]
[...] Au sens large : nouvelle croissance, non inflationniste, carcatérisée également par un chômage en forte diminution. Convergence de mutations plus ou moins anciennes, où selon D. Barjot les NTIC ne représente que la seconde étape après l'apparition des ordinateurs dans les années 40. Au sens étroit : Net-économie englobant internet et les NTIC incarnées par les start-up, le NASDAQ, l'e-commerce, l'e-business, et souvent aussi les biotechnologies. La Nouvelle économie s'étend cependant quantitativement aux secteurs qui les utilisent Aux Etats-Unis : Taux de croissance soutenus dans les années 90, mais aussi avant, dans les années 80 (35 millions d'emplois créés). [...]
[...] C Les débats autour de la nouvelle économie Mutations structurelles et montée en puissance des NTIC caractérisent de toute évidence les années 90, mais également la globalisation financière, la dérégulation des marchés, l'ouverture à la concurrence de certains services, la flexibilisation du marché du travail, poussée des activités de service etc. L'analyse de ces mutations fondamentales est remplie d'incertitudes et d'interrogations multiples, notamment sur les conséquences qu'elles peuvent avoir sur l'économie et la société. Qu'est-ce que la nouvelle économie ? Expression apparue pour la première fois en 1996, à la Une du magazine américain Business Week, en référence au boom enregistré par les Etats-Unis depuis 1992. [...]
[...] Les Etats-Unis 1953-1960 : croissance moyenne relativement faible, et Stop an Go également. Politique de stabilisation automatique via l'impôt sur le revenu, très largement progressif Années 1960 : mise en œuvre de la New Economics (Kennedy-Johnson) = ère du keynésianisme appliqué, c'est-à-dire dirigisme souple : - Incitations fiscales à l'investissement - Politique monétaire de crédit bon marché (via les taux d'intérêt). - Politique budgétaire visant à combler le déficit extérieur par les impôts grâce à l'augmentation des revenus, mais efficacité moyenne, surtout après 1965 (guerre du Vietnam, crise du dollar). [...]
[...] - Les firmes en aval du système de production : moins importantes et moins capitalisées, et plus lentes à s'organiser, telles que Citroën, Hachette, Pathé et Michelin. Causes du retard en France : étroitesse du marché national, malthusianisme et faible propension à innover et à investir de la part des entrepreneurs français Facteurs de développement des firmes : recherche d'économies d'échelle, d'économies sur les coûts de transaction, recherche de synergies et d'un pouvoir de marché surtout. Explications de ces avantages : Les structures fonctionnelles centralisées des entreprises spécialisées s'avèrent caduques avec l'émergence du régime de croissance intensif d'après-guerre. [...]
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