Le Groupe des 20 (« G20 ») est un forum économique mondial crée en 1999 pour favoriser la concertation internationale au niveau économique et soutenir l'émergence et le poids décisionnel de certains pays en développement. Les sommets annuels du G20 visent ainsi à proposer une base de réflexion à partir de laquelle vont être élaborées des interventions de politique économique concrètes.
Après une présentation générale de l'organisation (I), il faut ainsi s'attacher à en dégager les principales missions et objectifs (II). A travers l'exemple des deux derniers sommets du G20 (Londres en avril 2009 et Pittsburgh fin septembre 2009), on peut se rendre compte de son action actuelle et en tirer un bilan critique (III).
[...] http://www.kezeco.fr/IMG/article_PDF/article_a7985.pdf: G20, à quoi ça sert ? septembre 2009. Lelart Bouilhet http://www.kezeco.fr/Le-G20-a-quoi-ca-sert,7985 Lelart http://www.kezeco.fr/Le-G20-a-quoi-ca-sert,7985 Touati. Lahuec. Chavagneux. Lahuec. Aglietta. Laine. [...]
[...] La plupart des pays figurants sur cette liste ont d'ailleurs déjà ratifié les accords internationaux d'échanges de renseignements fiscaux. Le schéma[7] ci-dessous résume les principales dynamiques de la politique économique des derniers sommets du G20. Enfin, comme cité précédemment, le G20 est également compétent dans d'autres domaines que le secteur économique. En matière d'environnement par exemple, les discussions des derniers sommets ont invité les pays à supprimer leurs subventions publiques destinées à l'industrie des énergies fossiles afin de miser plutôt sur une politique énergétique. [...]
[...] C'est sur cette capacité à passer à l'acte qu'émergent les principales critiques vis-à-vis des dernières avancées du G20. III. Débats autour de l'efficacité et de la pertinence de l'action du G20 Les critiques envers les avancées du G20 se focalisent donc principalement sur le caractère encore trop abstrait des réformes envisagées, pourtant reconnues comme très satisfaisantes. Ainsi dans la déclaration finale seul un cadre propice à une croissante forte durable et équilibrée a été souhaité. Bien que la déclaration soit ambitieuse, elle semble rester mince en termes d'application concrète. [...]
[...] Sa présidence annuelle est tournante. Enfin, ses domaines de compétences sont variés. Au-delà des questions financières, le G20 s'accorde également sur l'énergie, l'aide au développement, l'environnement, la lutte contre la prolifération nucléaire, etc . Les deux derniers G20 se sont cependant particulièrement attachés à trouver des solutions à la crise financière, mais aussi à en tirer des leçons pour l'avenir. Des accords de stratégies importants et inédits ont été pris, tendant à résorber en profondeur la crise de 2008. Ainsi, les derniers G20 se sont fixé pour mission de soutenir la relance économique et d'adopter des réformes permettant de mieux surveiller à l'avenir la finance internationale. [...]
[...] Etant donné que c'est la finance internationale tout entière qui est mise en cause, elle ne peut être réformée que par les pays tous ensemble[1] Ainsi, les nouvelles règles qui se doivent d'être harmonisées à tous les pays nécessitent une réelle concertation en aval. Tout d'abord, le renforcement des institutions financières mondiales a été décidé pour continuer à soutenir l'économie internationale. Dans ce sens, le G20 de Londres a permis d'augmenter de 1000 milliards de dollars les ressources du FMI et de la Banque mondiale (sous forme d'emprunt) afin d'enrayer la crise monétaire en finançant le commerce. Ainsi, la capacité de prêt du FMI aux pays en développement particulièrement touchés par la crise ne devrait pas se réduire. [...]
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