L'origine du Fonds Monétaire International (FMI) remonte à la signature des Accords de Bretton-Woods (États-Unis, 1944) lors d'une conférence réunissant 45 nations, et dont le but était de créer une coopération économique internationale qui avait pour principal objectif de permettre la convertibilité et la stabilité des monnaies, et, par ce biais, d'assurer la stabilité du système monétaire international et de prévenir le retour aux politiques économiques ayant déclenché la crise économique et financière des années 1930. Le FMI a été créé près d'un an plus tard afin de garantir ces règles, lorsqu'une Charte établissant ses prérogatives et son statut a été ratifiée par 29 États membres.
[...] Le Conseil d'administration est guidé dans sa tâche par un Comité monétaire et financier international composé de 24 gouverneurs qui se réunit deux fois par an, et s'appuie sur le personnel international du fonds. Le Conseil d'administration est présidé par le Directeur général du FMI (actuellement Dominique Strauss-Kahn), qui dirige également les services. Le Directeur général est assisté de trois Directeurs généraux adjoints. Les modalités de prise de décision au sein du FMI sont fondées sur la réunion d'une majorité qualifiée correspondant à 85% des droits de vote existant. [...]
[...] L'octroi des concours financiers du fonds est subordonné à la réalisation effective de ce programme. Les instruments de prêt dont dispose le FMI peuvent être classés en trois catégories différentes : les accords de confirmation tout d'abord, principalement pour les pays émergents, qui ont pour vocation de répondre aux problèmes de la balance des paiements à court terme. Le second type de prêt est un mécanisme élargi de crédit, dont l'objectif est d'aider les pays en proie à de plus grandes difficultés de balance des paiements, notamment à cause de problèmes structurels. [...]
[...] Cette décision aurait pour effet de doubler le montant total de DTS émis en le portant à 42,8 milliards. L'objectif de cette décision est de permettre à tous les pays membres du FMI de participer équitablement au système des DTS et de corriger les disparités envers les pays qui ont adhéré au FMI après 1981 (soit plus du cinquième des membres actuels) et n'ont en conséquence jamais reçu d'allocation de DTS. Pour entrer en vigueur, cette décision doit être ratifiée par 85% des Etats membres du fonds. [...]
[...] Le fonds est gouverné par ses Etats membres devant lesquels il est responsable. Chaque Etat membre désigne un représentant qui siège dans un Conseil des gouverneurs au sein duquel la voix de chaque pays est pondérée par l'importance de sa quote-part dans le fonds. Le Conseil des gouverneurs est l'organe de décision supérieur de l'institution. Tous les gouverneurs se réunissent une fois par an à l'occasion de l'Assemblée générale du FMI. La gestion courante est déléguée par le Conseil des gouverneurs au Conseil d'administration du fonds, composé de 24 membres, dont 16 membres élus par les pays membres du fonds et 8 membres permanents (Etats-Unis, Royaume-Uni, France, Allemagne, Japon, Chine, Russie, Arabie saoudite. [...]
[...] Des révisions régulières permettent de réindexer ces quotes-parts en fonction de l'évolution de l'économie de chaque pays et du poids de celle-ci dans l'économie mondiale. Une augmentation récente (1999) du total des quotes-parts du FMI a porté celui- ci à 212 milliards de DTS (environ 300 milliards de dollars). Actuellement, le total des quotes-parts des Etats membres atteint 338 milliards de dollars. Le FMI peut également avoir recours à l'emprunt afin d'augmenter ses ressources. Pour cela, il peut se servir des Accords généraux d'Emprunt (AGE) signés en 1962, et impliquant entre autres la Suisse et 11 pays industrialisés. [...]
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