commerce international, libre-échange, mondialisation, GATT, commerce intra-branche, protectionnisme, politique commerciale stratégique, délocalistion, gains statiques, gains dynamiques
Le libre-échange va être institutionnalisé à partir de 1947 avec la signature du GATT devenu OMC en 1955. L'objectif de ces accords est d'abaisser les barrières tarifaires (droits de douane) mais aussi aujourd'hui les barrières non tarifaires.
Ces accords ont permis une baisse très importante des droits de douane et une forte hausse des échanges internationaux. Aujourd'hui on assiste à une internationalisation des économies, une part de plus en plus importante du PIB des pays faisant l'objet d'exportation.
Les échanges internationaux sont favorisés par les NTIC et les nouvelles formes de transports avec en particulier l'adoption du conteneur.
[...] Si l'investisseur acquiert ou possède au moins du capital de l'entreprise EC1 : -Quelles théories justifient la participation d'un pays aux échanges internationaux ? -La théorie des avantages absolus > Adam Smith > l'importation est source de gain à l'échange et il convient d'acheter à l'étranger ce qui est disponible à moindre coût > l'économie nationale exportera les biens qu'elle produit dans des conditions plus avantageuses -Théorie des avantages comparatifs > Ricardo > tout pays à intérêt à se spécialiser dans la production où il dispose d'une productivité la plus fortement -Théorie HOS > Pays exporte bien abondant dont la production est intensive et importe bien rare dont la production est intensive -Le protectionnisme n'a-t-il que des inconvénients ? [...]
[...] Ainsi les avantages comparatifs peuvent reposer selon les cas sur la productivité du travail (théorie des avantages comparatifs) ou sur la dotation factorielle (théorie HOS). Les stratégies des firmes peuvent jouer un rôle dans la spécialisation des pays à travers l'innovation technologique qui place l'entreprise durant un temps en position de monopole III-Les limites de l'ouverture aux échanges internationaux Depuis le début du XXe siècle, on observe une baisse de la part des produits agricoles dans les exportations mondiales, ce qui pénalise les pays exportateurs de denrées agricoles, en particulier les PMA qui tendent à être mis en marge des échanges internationaux. [...]
[...] Les pays industrialisés s'ils veulent garder une place dans cette nouvelle DIT doivent donc se spécialiser dans les services et les produits à hautes technologies. Le principe de spécialisation semble être remis en cause aujourd'hui par le développement du commerce intrabranche. En fait ce commerce peut s'expliquer par une différenciation des produits, horizontale ou verticale entre les différents producteurs, on peut parler de concurrence monopolistique. La délocalisation de la production peut ne pas être la stratégie optimale en cas de production à série courte ou une production de haute qualité. [...]
[...] De plus une spécialisation dans les produits primaires sera peu porteuse en termes de croissance et de développement. Ainsi on observe une dégradation des termes de l'échange pour les pays exportateurs de produits primaires ces dernières années. Cette situation peut justifier un recours au protectionnisme. Il peut prendre la forme d'un protectionnisme éducateur ou de politique commerciale stratégique. On parle de protectionnisme offensif. [...]
[...] Il peut aussi consister en un protectionnisme défensif. Cependant le protectionnisme peut comporter des effets pervers en portant atteinte à la compétitivité des entreprises nationales et en se traduisant par une augmentation des prix pour le consommateur. Il peut aussi engendrer des représailles commerciales. IV-Les FMN, à l'origine d'une internationalisation de la production Aujourd'hui, on assiste à un fort développement des FTN. Les FTN peuvent mettre en œuvre différentes stratégies : d'approvisionnement, de marché, de rationalisation, et technico- commerciale. [...]
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