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Il y a une explosion du nombre des multinationales depuis 1914. En 1995 elles étaient 44000 en 2001 62000 et aujourd'hui 78000. Problème de définition des multinationales.
Elles correspondent aujourd'hui à un étage capital dans la mondialisation puisque les multinationales représentent une part importante des IDE qui battent des records (le stock mondial des IDE en 2006 12 500 milliards de dollar soit environ le quart du PIB mondial).
Elles sont aussi puissantes que les Etats. Dans les 100 premières entités économiques mondiales il y aurait 49 Etats et 51 multinationales. Le chiffre d'affaires de General Motors est plus important que le PNB de l'Arabie Saoudite ou de la Turquie. Quand on prend le chiffre d'affaires des 5 premières multinationales, il dépasse le PNB de 132 Etats de l'ONU. Les multinationales emploient 80 millions directement et autant indirectement. Quand on regarde la valeur boursière de certaines firmes, CNOOC/CNBC est la première multinationale en bourse et sa capitalisation boursière est aussi importante que le PNB de la Finlande.
Quand Koffi Annan organisait une conférence sur les dérives de la mondialisation, il convoqua les chefs d'entreprise des 50 premières multinationales.
Ce sont des Etats dans l'Etat. Les firmes multinationales, à partir d'abord de 1945, sous l'impulsion des Etats-Unis (GM), puis à partir des années 70 avec les firmes japonaises (Sony), les firmes européennes (IKEA, ABB, Siemens), les firmes coréennes (les shaebols comme LG) il y a eu un nouvel essor des multinationales et à partir de 1990, sous l'essor de firmes chinoises (Haiër),de firmes latino-américaine (la CRVD, Embraer), de multinationales indiennes (Tata) ou de firmes russes (Mordachov).
La multinationalisation se poursuit à un rythme un peu effréné puisque dans les années 70, le rythme des IDE progresse de 5 % par an, au même rythme que le commerce mondial ; dans les années 90, il passe à 22 % par an soit le double du taux de croissance du commerce mondial et soit le triple du taux de croissance du PIB mondial.
Les multinationales deviennent un phénomène planétaire. Aucun secteur n'est épargné avec de plus en plus de multinationales des services (Assurances, tourisme). Si historiquement, les premières multinationales ont été anglaises et américaines, aujourd'hui elles couvrent toutes les latitudes (...)
[...] La productivité reste un atout incomparable pour les pays industrialisés. Les meilleures écoles de commerce sont dans les pays Occidentaux. Le débat doit faire intervenir le pouvoir d'achat, liberté par les importations de produits à bas prix ( Effet de déversement. On observe aussi une lenteur des transformations liées aux délocalisations. (ex : A320 dont certaines pièces ont été délocalisées en Chine mais qui ne peut pas produire un même produit sans une attente de 30 ans). On a donc une longueur d'avance technologique. [...]
[...] La multinationalisation se poursuit à un rythme un peu effréné puisque dans les années 70, le rythme des IDE progresse de par an, au même rythme que le commerce mondial ; dans les années 90, il passe à par an soit le double du taux de croissance du commerce mondial et soit le triple du taux de croissance du PIB mondial. Les multinationales deviennent un phénomène planétaire. Aucun secteur n'est épargné avec de plus en plus de multinationales des services (Assurances, tourisme). Si historiquement, les premières multinationales ont été anglaises et américaines, aujourd'hui elles couvrent toutes les latitudes. B. Sédimentation de plusieurs facteurs de globalisation complexe La multinationalisation sédimente plusieurs facteurs : - Une stratégie de prélèvement, stratégie de firmes extractives qui se solidarisent pour valoriser les matières premières. [...]
[...] Les firmes transnationales au cœur de la mondialisation I. Les multinationales, au cœur d'un capitalisme planétaire A. Un essor continu qui constitue un réseau tentaculaire Il y a une explosion du nombre des multinationales depuis 1914. En 1995 elles étaient 44000 en et aujourd'hui 78000. Problème de définition des multinationales (Cf. doc.). Elles correspondent aujourd'hui à un étage capital dans la mondialisation puisque les multinationales représentent une part importante des IDE qui battent des records (le stock mondial des IDE en milliards de dollar soit environ le quart du PIB mondial). [...]
[...] Il ne faut néanmoins pas exagérer cet aspect puisque les FMN peuvent se diffuser dans l'espace en fonction des politiques d'aménagement du territoire (ex : la Silicon Valley française, la Bretagne, est construit de multinationales, ce qui a été permis par l'action de l'Etat). On peut aussi prendre l'exemple de la Chine ou les multinationales partent à l'assaut de l'intérieur parce que la main d'œuvre est moins chère. On peut donc dire que les multinationales sont de moins en moins considérées comme sataniques, égoïstes mais de plus en plus considérées comme développeuses. De plus, les multinationales ne contrôlent pas toute l'économie mondiale. La multinationalisation est donc un mouvement inexorable au cœur de la mondialisation qu'il faut maîtriser plutôt qu'enrayer. III. [...]
[...] Ce sont des zones franches et du commerce mondial sont fait à partir de ces zones franches. - Stratégie du cheval de Troie, de délocalisation pour capturer de nouveaux marchés (ex : Ford au Mexique, Peugeot au Brésil - Stratégie de localisation, relocalisation : certaines firmes vont à l'étrangers pour profiter des avantages et qui ensuite reviennent dans le pays d'origine pour des raisons de marché. - Stratégie nouvelle : stratégie globale : les firmes se mettent en réseau. Elle se trialisent et sont dirigées par des élites internationales. [...]
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