De 1945 jusqu'à la fin des années 90, il y avait un consensus chez les économistes pour venter le libre échange. Les économistes expliquaient cela avec plusieurs idées :
Grâce au libre échange, il y a une croissance très forte après 1945. On oppose le libre échange des 30 Glorieuses au protectionnisme des années 30.
Grâce au libre échange, les effets des récessions sont atténués, car la croissance du commerce mondiale est très supérieure à celle des PIB.
Il y a une rupture dans les années 90 de ce consensus qui est favorable au libre-échange, et au contraire des inquiétudes et des interrogations apparaissent.
En 2004, Samuelson (HOS) revient sur son analyse, c'est une remise en question importante. Il reconnait que les pays développés sont en train de perdre leur avantage comparatif vis-à-vis de la Chine.
[...] Par extension, on parle de dumping social quand on impose aux salariés des conditions de travail anormales pour baisser les coûts du travail. Il peut y avoir une absence totale de règlementation sur le marché du travail, par exemple pas de salaire minimum, pas d'horaires fixes, pas de garanties syndicales. Il peut y avoir des conditions extrêmes avec le travail des enfants ou encore le travail forcé (sorte d'esclavagisme). Autres formes de dumping Ce dumping peut prendre différentes formes : Dumping fiscal, il consiste à attirer les capitaux étrangers avec des impôts très faibles, on promet l'immunité fiscale. [...]
[...] Les inégalités ont retrouvé leur niveau de 1900. Les seuls salariés qui arrivent à tirer leur épingle du jeu sont les salariés très qualifiés qui ont une haute place dans les entreprises et dont leur salaire est en relation avec le profit de l'entreprise. Il y a deux grands types de revenus : Les salaires, ils baissent. Les profits, ils augmentent grâce à la mondialisation. Les salariés qui en bénéficient sont très peu nombreux, seulement 5%. Cette stagnation des salaires peu s'expliquer en grande partie par le développement du commerce international, du libre échange qui est très rapide depuis les années 80. [...]
[...] Les conséquences pour l'Europe sont que les échanges avec la Chine sont de plus en plus déficitaires. En 1985, il y avait 15 milliards de déficits, en 2000, le déficit était de 50 milliards, en milliards et en 2010 on atteint 160 milliards d'euros. On voit bien que c'est dans les années 80 que ce mouvement de mondialisation se développe. On voit bien la corrélation entre la libéralisation économique des années 80 et la libéralisation des échanges et cela sous l'influence des États- Unis de Reagan et du Royaume-Uni de Tatcher. [...]
[...] B Transferts accélérés de technologies à l'heure actuelle Quand les NPIA achètent des biens produits par le pays développé, ils font jouer à fond la concurrence (Airbus contre Boeing). Du fait de la concurrence très rude, le taux de profit de ces entreprises est très faible. Il y a donc une pression sur les salaires pour sauvegarder les profits, il y a des difficultés pour financer la recherche-développement. De cette façon, les NPI apprennent à fabriquer ces biens, la Chine copie les produits. [...]
[...] On constate dans les pays en développement, des augmentations de salaire assez fortes ces dix dernières années (au Mexique, plus en Chine, plus 240%). En Chine, il y a beaucoup de mouvements sociaux en ce moment pour demander des augmentations de salaire. Ces pays vont devoir faire face à des dépenses accrues, c'est la fin du développement sauvage où les profits sont exorbitants, il s'agit de dépenses d'urbanisation, de construction d'infrastructures, écologie. B Un effet de retour, à travers leurs exportations, sur les pays développés Les pays en développement, lorsqu'ils se développent ils diversifient leurs économies donc ils vont diversifier leurs importations. [...]
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