Les entreprises transnationales travaillant à l'étranger ont constaté 5 points très importants ces dernières années qu'ils ont besoin de se tourner vers la science politique, c'est-à-dire la compréhension des relations entre des acteurs politiques à la surface de territoires dans un rapport entre conflits, rapports de force et rapports de paix.
Le premier de ces constats est que l'entreprise se fait sur des indicateurs classiques, mais insuffisants (niveau de vie, population, indicateurs démographiques, données sociales) afin de comprendre comment travailler à l'étranger, car le monde se complexifie et change très vite. Les marchés s'ouvrent dans des régions à risques.
Le deuxième constat est que la géopolitique change le regard de l'entreprise et sa perception du monde, c'est-à-dire qu'elle lui procure une vision en termes de dynamique des rapports politiques et va comprendre les enjeux locaux d'une région. L'entreprise aura ainsi une vision stratégique des divisions export.
Le troisième constat est que la géopolitique est un outil de connaissance et c'est pourquoi elle va aider à la décision entrepreneuriale et à l'implantation « géopolitico-stratégique ». Il faut donc découper des régions logiques, pas seulement des « zones » (qui ne veulent rien dire en géopolitique). Les entreprises vont se poser le problème de savoir si elles peuvent s'implanter et travailler d'un point de vue géopolitique.
Le quatrième constat de ces entreprises est le management des risques : c'est une matière à part entière. L'objectif de cet enseignement est de réaliser une étude de cas sur le rachat d'une entreprise en région instable, ou d'une décision plus large d'investissement, documenté par la Coface. La géopolitique devient une sorte de clé culturelle à la fin des études : elle complète le management interculturel.
[...] Néanmoins, la thèse réaliste soutient que la guerre et toujours possible même si elle est envisagée en dernier recours parce que la thèse réaliste que l'ordre international est fondamentalement anarchique. Les guerres conventionnelles seront toujours importantes dans les conflits très localisés et par des opérations ponctuelles. La guerre nucléaire qui était pensée pour ne pas être exécutée est une éventualité très sérieuse. Les spécialistes de la guerre s'attendent à des guerres ayant recours à d'autres moyens : la guerre de l'image et la guerre médiatique. [...]
[...] Il ne s'agit pas du choc des civilisations. a. Les champs de force entre Etats Au niveau planétaire, depuis la Guerre Froide, il n'existe plus un champ de force mondialisé, mais l'émergence d'un monde multipolaire qui est réuni par la gouvernance onusienne. Toutefois les champs de force existent au niveau continental et étatique. Il correspond à des conflits qui envisagent toujours la solution militaire conventionnelle et qui donne des régions d'affrontement permanent sur des poches de crises régionales, qui sont des régions disputées. [...]
[...] C'est la théorie réaliste de la guerre a été philosophiquement répudiée, d'origine confucéenne (Tsun TZU), qui veut que l'on arrive à ses fins sans faire la guerre. Le baron CLAUSEWITZ émet un postulat que la guerre est la poursuite du politique avec d'autres moyens . La guerre est pensée comme une méthode elle est codifiée, théorisée, son but est de vaincre avec le moins de perte possible . La guerre cherche toujours un affaiblissement démographique, territorial et économique et elle cherche l'affaiblissement psychologique. [...]
[...] L'hyperpuissance américaine ambiguë : les Etats-Unis dans le monde sont le seul Etat en position d'hyperpuissance, c'est-à-dire la détention de plus de la moitié de la force militaire mondiale. Nous définirons cette hyperpuissance (ou hard power) comme la détention des moyens techniques d'obtenir la réalisation de leur volonté par les autres Etats. Ils détiennent aussi le soft power ou l'influence culturelle dans les modes de vie (Rap, Google, médias élections présidentielles, etc.) et donc derrière cela se cache une conception de l'idéologie américaine. Elle est ambiguë, car elle suit toujours 2 logiques contradictoires : . [...]
[...] L'entreprise aura ainsi une vision stratégique des divisions export. Le troisième constat est que la géopolitique est un outil de connaissance et c'est pourquoi elle va aider à la décision entrepreneuriale et à l'implantation géopolitico-stratégique Il faut donc découper des régions logiques, pas seulement des zones (qui ne veulent rien dire en géopolitique). Les entreprises vont se poser le problème de savoir si elles peuvent s'implanter et travailler d'un point de vue géopolitique. Le quatrième constat de ces entreprises est le management des risques : c'est une matière à part entière. [...]
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