La mondialisation est le processus d'extension progressive du capitalisme à la surface du globe. Après 20 ans d'une mondialisation ultralibérale, dérégulée et financiarisée, on assiste à la montée en puissance d'un vaste débat portant sur de possibles alternatives allant de la rupture complète à des aménagements plus ou moins profonds. La remise en cause de l'extension du capitalisme est longtemps restée l'apanage des régimes socialistes et des organisations internationales qui en dépendaient.
Des années 1920 au début des années 90, l'histoire de la contestation internationale du capitalisme présente un biais politique important.
Les racines du mouvement altermondialiste plongent principalement dans trois mouvances historiques très différentes. D'une part le "socialisme utopique" et le mouvement libertaire : contestation du capitalisme tout en proposant des solutions alternatives qui n'ont pas perdu aujourd'hui tout leur crédit. D'autre part, le mouvement issu des organisations internationales pacifistes qui prônent, depuis le milieu du XIXe siècle, l'organisation d'une solidarité mondiale fondée sur des valeurs humanistes. Et enfin l'écologie politique ayant alimenté pour une part les mouvements de contestation à la fin des années 60.
La piste la plus féconde est celle de l'utopie qui, au XIXe siècle, a fourni des expériences concrètes d'alternative à l'économie de marché et au mode de fonctionnement de l'Etat représentatif.
Les plus modérés des altermondialistes peuvent rejoindre les humanistes sur le terrain des droits de l'homme et de la défense des libertés. Ce mouvement considère que le progrès technique et l'avènement du marché mondial sont des facteurs de paix, sources de prospérité et de bonheur, à condition qu'un pouvoir politique, à l'échelle des continents puis du monde, vienne en arbitrer et en réguler les forces.
La troisième source est, d'une part, la contestation qui dans les pays développés émerge dans les années 60 au sein des nouvelles générations contre la guerre, pour la paix, pour le développement, contre la misère du monde, et d'autre part, les discours de scientifiques et d'intellectuels qui expliquent le danger du productivisme, parlant des ressources en voie d'épuisement, dénoncent les atteintes à la nature, les méfaits de l'économisme, du gigantisme industriel, le piège du tiers-monde, soutiennent enfin qu'une « société de l'abondance est possible en redistribuant la richesse autrement, à condition de penser globalement et agir localement ».
[...] Les coûts les plus élevés sont majoritairement imputables aux catastrophes affectant les pays développés : séisme de Kobé en 1995 (100 milliards de dollars). La concentration des hommes et des activités augmentent le caractère catastrophique des aléas naturels La part des hommes dans les risques naturels Le risque résulte de la combinaison de plusieurs paramètres : l'aléa probable, la vulnérabilité de la société et les enjeux. Ainsi, les sociétés les plus pauvres, les moins organisées sont les plus vulnérables. Les comportements sociétaux sont des facteurs d'aggravation des risques et des catastrophes. II. Risques technologiques, industriels et urbains 1. [...]
[...] Ce processus est géographiquement sélectif et frappe en priorité les pays en développement. Cette résurgence est relayée dans les pays développés par la résistance de plus en plus sensible des micro-organismes La pandémie de sida : déjà plus de 20 millions de morts L'épidémie de sida révèle que la diffusion géographique des pathologies est étroitement associée aux conditions de développement, de richesse et d'encadrement sanitaire des populations et reflète les profondes inégalités du monde. Depuis 1980, le sida a fait 20 millions de morts des cas sont dans les pays en développement 30 à des femmes qui accouchent en Afrique australe sont contaminées Dans les pays en développement, seulement des malades disposent d'une couverture par les antirétroviraux L'épidémie fonctionne comme un révélateur du délabrement socio-économique et sanitaire des Etats et sociétés, et de l'incurie politique de certaines classes dirigeantes nationales. [...]
[...] Face aux risques : préventions et interventions 1. La prévention des risques La surveillance de la planète rend possible la prévention de certains risques : météorologie, climatologie, vulcanologie, Qu'est-ce qui est alors mis en place ? Information du public, exercices, simulations, plan de secours, constructions spécialisées, Mais les investissements sont lourds, les pays riches sont favorisés La gestion des risques Les conséquences des grandes catastrophes naturelles ou anthropiques dépassent souvent les moyens d'un Etat. C'est pourquoi la mobilisation de la communauté internationale reste indispensable : envoi de vivres, de médicaments, d'assistance technique et financière, aide à la reconstruction, soins aux personnes, Aujourd'hui, les bailleurs de fonds sollicités par l'ONU consacrent moins d'argent à la prévention qu'aux secours car : Absence de visibilité des efforts de réduction des risques par rapport à l'aide d'urgence fortement médiatisée : Tsunami Très faible dotation budgétaire pour la réduction des risques en raison de sa mise en compétition avec les autres priorités du gouvernement Difficulté de chiffrer le coût des catastrophes Perception difficile de la prévention : assimilation-confusion de la prévention avec une politique de grands travaux (barrages, canaux, ) Le rôle des ONG est fondamental. [...]
[...] Le modèle de croissance extensif reposant sur un gaspillage d'une énergie abondante et bon marché et sur une pollution qui participe à un profond changement climatique Il n'y a pas d'énergie parfaite Les énergies fossiles contribuent à l'émission de gaz à effet de serre accélérant le réchauffement climatique. L'énergie nucléaire suppose un stockage à très long terme de déchets radioactifs dangereux. Les énergies renouvelables sont incapables de répondre à elles seules aux besoins futurs et resteront donc marginales dans la production énergétique mondiale Promouvoir un développement plus économe, juste et solidaire Ces contraintes imposent de développer une énergie efficace, c'est-à- dire, produisant plus en utilisant moins d'énergie 2. Nourrir la terre, nourrir les hommes I. Le défi alimentaire mondial 1. [...]
[...] 1973 1979 et après : multiplication par 5 des prix du baril. Maintien du charbon (27 développement du gaz (23 du nucléaire civil et de l'hydroélectricité Hausse des prix ( émergence d'une réflexion critique sur le mode de croissance énergétivore ( modération de la consommation D'énormes besoins encore non couverts Depuis 10 ans, la consommation énergétique mondiale augmente à nouveau : + à + entre 2000 et 2030 à cause des pays en développement surtout. 2000 : consommation des PVD = consommation des pays développés ( 2030 : consommation des PVD = consommation des pays développés. [...]
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