Le Maroc est un pays d'environ 29 millions habitants à revenu intermédiaire bas, et un produit intérieur brut par habitant estimé en 2001 à 1.190 dollars US. L'agriculture occupe une place prépondérante dans l'économie, avec une part du PIB d'environ 15 % au cours des vingt dernières années, et emploie environ 40 % de la population active, contre 25 et 35 % pour l'industrie et les services respectivement.
L'exploitation minière (phosphates), l'agroalimentaire et le textile dominent le secteur de l'industrie alors que le commerce et le tourisme constituent les activités principales dans le secteur des services. L'économie est relativement ouverte avec des exportations et des importations s'élevant à environ 50 % du PIB. L'Europe est le principal partenaire commercial du Maroc, les exportations majeures étant le textile, les produits alimentaires (agricoles et de mer), le phosphate et ses dérivés, et le tourisme.
Au cours des dernières années, une transition démocratique et politique d'envergure a été initiée au Maroc. L'ouverture politique a commencé en 1998, avec la nomination de M. Abderrahmane Youssoufi, chef historique de l'opposition, bien connu et respecté, en tant que premier ministre. Cette ouverture s'est davantage renforcée en septembre 2002 avec les élections parlementaires les plus libres que le Royaume ait jamais connues.
Les résultats des élections ont confirmé l'Union Socialiste des Forces Populaires (USFP– parti du premier ministre sortant), comme principale force politique dans le pays, suivi de près par le Parti de l'Istiqlal et le Parti de la Justice et du Développement (PJD). Suite à ces élections et comme prévu dans la Constitution, le Roi Mohammed VI a nommé M. Driss Jettou, ancien ministre de l'Intérieur, au poste de premier ministre.
La promotion de la démocratie et l'ouverture politique ont été le fer de lance du Roi Mohammed VI. Il a mis l'accent, à travers de nouvelles initiatives, sur les questions sociales pressantes auxquelles le pays se trouve confronté, y compris l'éducation et le statut de femmes. La transparence du système judiciaire s'est améliorée. La société civile est aussi devenue plus dynamique, avec la tenue régulière de grands débats sur les questions majeures auxquelles le pays fait face et sur la vision future de la société marocaine.
[...] Il décrit dans le détail les objectifs, les priorités et les instruments de soutien de la Banque Mondiale au Maroc. Le programme du Groupe de la Banque, arrêté avec le gouvernement, met l'accent sur les questions suivantes : - Promouvoir les politiques de développement humain et d'inclusion parmi les Marocains pauvres : mettant l'accent sur l'accès à l'éducation de base, la santé et les infrastructures de services et sur l'égalité homme-femme. L'assistance mettra aussi l'accent sur le développement rural, surtout dans les régions non irriguées. [...]
[...] Le gouvernement prévoit un déficit budgétaire total légèrement en dessous de du PIB pour 2003. Pour atteindre leur objectif visant à limiter le déficit à du PIB d'ici à 2007, les autorités sont en train de mettre en place un programme de réformes pour moderniser la gestion budgétaire et la gestion des ressources humaines au sein de l'administration, en vue d'augmenter l'efficacité des dépenses publiques et de libérer des ressources pour un investissement productif et pour les besoins sociaux. L'augmentation de la performance à l'export et les grands flux financiers des Marocains résidant à l'étranger (totalisant du PIB en 2002) présagent des comptes extérieurs solides sur le moyen terme. [...]
[...] Durant les années 2000 et 2001, la politique fiscale est devenue tangiblement plus expansionniste, vu que les recettes des grandes privatisations ont permis aux autorités d'augmenter le déficit budgétaire jusqu'à du PIB sans accroître l'emprunt public. Les dépenses publiques ont depuis été réduites et le gouvernement a annoncé récemment qu'il entend baisser son déficit fiscal à du PIB d'ici à 2007 afin d'assurer une fiscalité durable à moyen terme. Le secteur de l'agriculture était et continue d'être une composante importante de l'économie, contribuant environ de au PIB, avec une grande variabilité, due aux variations climatiques accrues. [...]
[...] Les résultats des élections ont confirmé l'Union Socialiste des Forces Populaires parti du premier ministre sortant), comme principale force politique dans le pays, suivie de près par le Parti de l'Istiqlal et le Parti de la Justice et du Développement (PJD). Suite à ces élections et comme prévu dans la Constitution, le Roi Mohammed VI a nommé M. Driss Jettou, ancien ministre de l'Intérieur, au poste de premier ministre. La promotion de la démocratie et l'ouverture politique ont été le fer de lance du roi Mohammed VI. Il a mis l'accent, à travers de nouvelles initiatives, sur les questions sociales pressantes auxquelles le pays se trouve confronté, y compris l'éducation et le statut de femmes. [...]
[...] Davantage de changements structurels sont néanmoins requis. Les grands chantiers de réforme demeurent la réaffectation des ressources publiques, un cadre réglementaire plus solide, davantage d'opportunités pour les activités du secteur privé. Dans ce domaine, une étude effectuée en 2000-2002 auprès des entreprises sur la compétitivité par le Ministère de l'Industrie en partenariat avec la Banque mondiale, a conclu que la croissance du secteur privé était freinée par : la difficulté d'accès et le coût élevé du crédit (en particulier pour les PME), une main-d'œuvre sous- qualifiée ou ayant des qualifications qui ne sont pas adaptées aux besoins du secteur privé, le coût élevé de l'énergie et enfin, les exigences bureaucratiques excessives pour la création d'entreprises. [...]
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