Economie, firme multinationale, mondialisation, intégration horizontale, intégration verticale, oligopole, barrières à l'entrée, concurrence, structures de marché, taux de change, prime de risque, diversification des risques, stratégie internationale, finances, délocalisation, stratégie de délocalisation, investissement
La multinationalisation est un phénomène qui consiste en l'accroissement d'interdépendance entre les économies internationales. Ce phénomène est appelé mondialisation. Quelle est la différence entre mondialisation et globalisation ? La mondialisation est l'interdépendance croissante des économies internationales, qui se voit grâce à l'évolution de la part du commerce extérieur dans le PIB d'un pays : (X + M)/PIB. Cette interdépendance se voit aussi à travers l'intégration industrielle. Il existe deux formes d'intégration : l'intégration horizontale et l'intégration verticale. Deux entreprises sont intégrées horizontalement lorsqu'elles produisent deux biens similaires (ex. : une banque peut s'intégrer horizontalement lorsqu'elle décide de racheter un assureur). L'intégration horizontale augmente la taille de l'entreprise.
[...] Diversification des risques X 2 X 1 Le principe de la diversification des risques est un principe de bon sens. C'est une stratégie qui peut être sous-jacente aux investissements directs à l'étranger. L'entreprise multinationale fait face à une instabilité de ses profits dans un secteur d'activité donné, on ne sait pas si les profits de demain seront plus élevés que les profits d'aujourd'hui. Cette instabilité est due à deux types de risque : un risque spécifique, c'est le risque encouru par un investisseur qui se traduit par une instabilité des profits dans sa propre branche d'activité, certaines activités sont naturellement plus risquées que d'autres (ex. [...]
[...] Le taux de change est considéré comme un moteur du commerce international. Il existe, car nous avons dans le monde différentes monnaies. Les valeurs libellées en monnaies faibles bénéficient d'une capitalisation plus élevée et attirent davantage les investissements. Les valeurs libellées en monnaies fortes bénéficient d'une capitalisation moins élevée et attirent dans une moindre mesure les investissements provenant des pays à monnaies faibles. Les firmes qui appartiennent à des régions à fortes devises vont utiliser leurs ressources pour investir dans les pays où la devise est dépréciée. [...]
[...] Le statut juridique de ces entreprises multinationales est un peu particulier. Le concept de nationalité en droit n'a pas la même définition que dans le sens courant (ex. : Toyota est une entreprise japonaise, créée avec des capitaux japonais et utilisant un brevet japonais, mais la production des automobiles japonaises se fait en France, si bien que certaines de leurs voitures sont techniquement françaises). En économie, la nationalité s'acquiert dès qu'une firme fabrique des produits dans un pays pendant plus de 3 mois. [...]
[...] : le pays où l'on a décidé de délocaliser peut décider de nationaliser ou alors d'exproprier la filiale). La prime de risque Face à l'addition de tous ces risques, la stratégie de multinationalisation implique nécessairement la détermination d'une prime de risque. Elle va correspondre au rendement escompté dans le pays Y (pays de destination) auquel on soustrait le rendement escompté dans le pays X (pays d'origine). La firme va ainsi en tenant compte des différents risques, mettre en place 3 types de stratégies : elle va créer une filiale dans le pays de destination qu'elle va contrôler donc totalement elle peut prendre part à une joint-venture, on aura un pouvoir moindre que si c'était une filiale, mais on conserve toujours une bonne marge de contrôle elle va mettre en place un accord, donc elle va coopérer avec une entreprise étrangère pour produire un bien commun (ex. [...]
[...] Les IDE peuvent être définis comme des investissements à long terme non monétaires. À long terme, cela veut dire que quand la firme investit, elle le fait sur une très longue durée, c'est-à-dire plus que quelques années. Les investissements concernent le non monétaire, c'est-à-dire la sphère réelle (ex. : brevet, salariés). Ces investissements peuvent impliquer un mouvement de capitaux, mais pas obligatoirement : par exemple avec le réinvestissement (ex. : une firme gagne de l'argent dans un pays étranger avec sa production et le réinvestit dans ce même pays, pour faire grandir son entreprise). [...]
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