Document analysant le développement du commerce mondial et ses effets sur les économies nationales. Il présente dans une seconde partie les théories de l'échange et leur évolution. Document idéal pour les révisions ou dans le cadre de dissertations sur le sujet.
[...] Ceux-ci ont au surplus la conviction que les guerres sont causées par le repli identitaire et le protectionnisme des nations. Favorable à l'interdépendance économique, la première puissance mondiale se persuade avec Montesquieu et Ricardo que partout où le commerce est prospère les mœurs sont douces Dans la période contemporaine, le libre- échange choisi en 45 coexistent de nouveau avec une montée du néo- protectionnisme. Cette résurgence du protectionnisme concerne surtout les secteurs traditionnels de l'économie aux prises avec la concurrence de nouveaux pays producteurs. Il prend la forme d'un protectionnisme déguisé destiné à multiplier les barrières douanières non tarifaires. [...]
[...] Les exportations françaises représentent ainsi un quart du PIB contre en 1960. Enfin, les échanges extérieurs croissent en moyenne 1,5 fois plus rapidement que le PIB mondial, contribuant sensiblement à la croissance. L'accélération du processus de mondialisation a donc clairement bénéficié de l'explosion des échanges commerciaux. Ce développement qui s'explique par la mise en place d'accords favorables au libre échange a modifié l'équilibre des économies nationales et leurs positions relatives dans l'économie mondiale Une augmentation exponentielle des échanges favorisée par une pluralité de facteurs 111. [...]
[...] Quant aux pays d'Amérique latine à revenu intermédiaire comme le Mexique, l'Argentine ou le Brésil, leur ouverture aux échanges a certes donné lieu à une forte croissance au cours des années 80 au prix cependant d'un surendettement patent sanctionné par les marchés au cours de la période suivante. La crise de liquidité de l'Argentine est à cet égard symbolique de ce les économistes ont appelé le mur de l'endettement. Le PNB par habitant a même reculé dans ces pays au cours des deux dernières décennies. Pour le tiers monde, le commerce international n'aura donc pas eu tous les effets bénéfiques escomptés par la théorie. [...]
[...] Aucune spécialisation n'est donc bonne ou mauvaise en soi. C'est la capacité d'en changer, de se placer sur les créneaux les plus porteurs qui fait la force économique et la compétitivité d'une entreprise comme d'une nation. [...]
[...] Analysons maintenant aux côtés de Ricardo, deux économies, l'Angleterre et le Portugal, qui produisent chacune deux biens, le drap et le vin, grâce à un seul facteur de production, le travail, supposé peu mobile. Admettons qu'il faille au Portugal 90 hommes pour fabriquer une certaine quantité de drap et 100 hommes en Angleterre pour obtenir la même quantité de drap, qu'il suffise au Portugal de 80 hommes pour produire une certaine quantité de vin, contre 120 en Angleterre pour la même quantité. Le Portugal bénéficie d'une productivité plus élevée que l'Angleterre dans tous les secteurs de production, autrement dit, d'avantages absolus. [...]
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